Tinder met fin à un "match" vieux de 2014 en réunissant les prétendants

Deux adolescents américains "matchent" sur Tinder en 2014, mais ne se rencontrent jamais. Tinder leur donne 24 heures pour trouver une destination où ils pourront enfin se voir physiquement. Un voyage tous frais payés par l'application à la flamme rouge.

Trois ans. C'est le temps nécessaire qu'il aura fallu à ces deux Américains, Josh Avsec et Michelle Arendas pour se rencontrer. En novembre 2014, les deux étudiants de l'Université d'Etat du Kent (Ohio) utilisent Tinder, l'application de rencontres pour les célibataires, disponible sur smartphone. L'attraction est réciproque, de sorte que l'application les met en relation. Une histoire somme toute ordinaire pour des millions d'utilisateurs.

Leur conversation débute le 20 novembre 2014, mais devient vite très décousue, laissant plusieurs mois d'intervalle entre les réponses. Chaque nouveau message s'accompagne d'excuses de part et d'autre : "Je suis désolée mon téléphone n'avait plus de batterie" (Michelle - 26/11/2014), "Je suis désolé, j'étais sous la douche" (Josh - 19/01/2015) ou encore "Vraiment navrée, j'ai eu une semaine chargée" (Michelle - 20/12/2015).

Amusé par la situation, Josh partage sur son compte Twitter une capture d'écran des "dialogues" quasi inexistants, à laquelle il ajoute : "Un jour, je vais rencontrer cette fille et ça va être épique. Regardez les dates des messages envoyés". Toujours sur le ton de l'humour, Michelle répond naturellement au commentaire : "Désolée, j'aimerais bien te répondre mais je vais avoir besoin de quelques mois".

La blague entre les deux inconnus aurait pu en rester là si Tinder ne s'était pas emparé de l'histoire. Le coup de com' est assuré. L'application leur propose de franchir le pas et de se voir. Enfin. Au terme d'une journée, les deux étudiants se sont mis d'accord sur le lieu de leur future rencontre : Hawaï. Un voyage tout frais payé par l'application.

Cette hypothétique idylle a été relayée plus de 27 000 fois sur le réseau social Twitter, nourrissant au passage, la jalousie de bien des internautes.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Et si le chocolat au lait provenait des vaches marron ? 16 millions d'Américains en sont persuadés

Mélangez du lait, avec du cacao et du sucre, et vous obtiendrez du chocolat au lait. La recette semble simple. Pourtant, 16,5 millions d'Américains sont convaincus que le chocolat au lait provient directement du pis des vaches... marron ! Une méconnaissance inquiétante.

Non ce n'est pas une blague, pourtant l'annonce a de quoi faire sourire. Selon une étude menée par The Innovation Center of U.S. Dairy et révélée par le Washington Post, 7% des Américains adultes croient que le chocolat au lait provient directement des vaches marron. Ce pourcentage correspond à une population de 16,5 millions d'habitants, l'équivalent de l'État de Pennsylvanie.

Ce n'est pas la première fois qu'une étude met en lumière les lacunes des Américains quant au secteur agro-alimentaire. Dans les années 1990, déjà, une enquête commandée par le Département de l'Agriculture avait révélé qu'un américain sur cinq ne savait pas que les hamburgers étaient fabriqués à partir de boeuf.

"Nous sommes conditionnés pour penser que, si nous avons besoin de nourriture, il n'y a qu'à aller au magasin", déplore auprès du Washington Post, Cecily Upton, co-fondatrice de FoodCorps, une association qui intervient dans les écoles pour parler d'agriculture. "Rien ni personne n'enseigne aux enfants la provenance des aliments". Et c'est bien dommage...

Yelen BONHOMME-ALLARD