On n’appelle pas Rome la ville éternelle pour rien.
Si aujourd’hui, la capitale italienne a un bureau de France Télévisions, il faut préciser que l’histoire qui nous lie au pays est ancienne.
Avant France Télévisions, c’était le bureau de France 2 et avant encore d’Antenne 2 et avant encore celui de l’ORTF et ainsi de suite jusqu’à presque la nuit des temps ou l’antiquité.
Les noms ont changé, la présence jamais.
Un intérêt marqué pour lequel nos voisins transalpins nous ont toujours été reconnaissants.
Pour la petite histoire il faut se souvenir que jusqu’au début des années 2000, aux côté des chaines de la RAI, la télévision publique et de celles de l’empire Mediaset de Silvio Berlusconi, les téléspectateurs italiens avaient aussi accès à la 2 ; la nôtre ; visible directement sur leur téléviseur avec une simple antenne hertzienne.
Le bureau de la première chaine publique a ainsi accompagné tout les soubresauts de l’actualité transalpine. L’enlèvement du président du conseil ; le premier ministre; Aldo Moro en mars 1978…Le correspondant d’Antenne 2 est là. L’élection de Karol Wojtyla, Jean Paul II, au trône de Saint Pierre… Idem. Et son pontificat record et le destin de Silvio Berlusconi, ses affaires, ses mandats et ses soirées particulières. Et les tremblements de terre, et le Calcio. Les drames et les joies de tout un pays et du Vatican aussi. Et le bureau ne se contente pas de ce seul prisme de l’actualité. Il couvre toute sorte d’évènements. Pour ne citer que les plus récents. Ses équipes ont suivi la guerre en Libye pour renverser le régime de Khadafi, l’arrestation de Ratko Mladic en Serbie, la crise économique en Grèce ou encore les élections législatives à Téhéran. Il est une projection des rédactions parisienne de France Télévisions prêt à tout moment à réagir pour couvrir toute sorte d’actualité.