Coronavirus : la Chine se prépare à une seconde vague, Donald Trump propose des traitements loufoques

Alors que l’épidémie semblait se calmer en Asie, la ville chinoise d’Harbin, 11 millions d’habitants, est au centre des préoccupations. Côté américain, l’heure est à la recherche pour endiguer la propagation du virus. Même Donald Trump s'y essaie.

En Chine, la préoccupation de ces dernières heures est d’éviter à tout prix une deuxième vague. "C’est le nouveau défi des autorités chinoises, et la partie se complique. Dans le nord du pays, des Chinois revenant de l’étranger, malgré la quarantaine, malgré les tests, sont porteurs du Covid-19", explique le journaliste Arnauld Miguet en direct de Wuhan (Chine), qui ajoute : "Pour un chercheur de Wuhan, ce nouveau type de Covid-19 serait plus difficilement détectable et plus contagieux." Dans ce nouveau foyer du coronavirus, un millier de nouveaux cas ont été détectés officiellement. Alors, la ville de Harbin (Chine) se confine. Face à cette nouvelle vague, les mesures sont drastiques et les sanctions immédiates.

Injecter du désinfectant dans le corps ?
Côté américain, qui est devenu le premier foyer de l’épidémie mondiale, comptant près de 50 000 décès liés au Covid-19, le président tente d’aider la recherche en proposant des traitements aberrants pour les patients. "Donald Trump a proposé une méthode radicale : utiliser ‘un énorme ultraviolet pour amener beaucoup de lumière à l’intérieur du corps.’ (…) Les médecins et l’OMS disent que c’est extrêmement dangereux", explique le correspondant américain Loïc de la Mornais, en duplex sur place. Le président ne s’est pas arrêté là : "J’ai l’impression que le désinfectant détruit le virus en une minute. Il faudrait peut-être en injecter dans le corps", a suggéré Donald Trump.