Des algues gloutonnes en CO2

 

Les investissements chinois dans l'énergie verte ont augmenté de plus de 50% l'an dernier pour atteindre 34,6 milliards de dollars, loin devant les 20 autres grandes économies étudiées par la fondation américaine Pew Charitable Trusts.

 La hausse est considérable: il y a cinq ans, les investissements chinois ne dépassaient pas 2,5 milliards de dollars. Pékin a aussi pris la décision stratégique d'investir dans l'énergie solaire et éolienne et s'est fixé en la matière des objectifs parmi les plus ambitieux de la planète.

Le Royaume-Uni se classe troisième dans l'étude, la France douzième, derrière entre autre l’Inde, le Brésil, le Mexique…

Exemple de ce dynamisme de la Chine : la société ENN. A une heure de Pékin, un labo ultra-moderne étudie la possibilité d’utiliser des algues à croissance très rapide pour capter les gaz carboniques rejetés par le charbon lors de sa combustion dans les centrales.

Ces algues, une fois sélectionnées et concentrées, peuvent capter 5 fois plus de CO2 qu’une algue normale. Ensuite, les algues peuvent etre utilisées comme carburant bio parce qu’elles contiennent de l’huile. C’est en tous cas le but des recherches qui avancent à grand pas. Le groupe qui développe ces recherches a un objectif : que le charbon, source d’énergie n°1 pour la Chine devienne une source d’énergie propre.

Reportage : Pascal Golomer, Sylvain Giaume et Chang Jing

Diffusion : JT 13h du 29/03/2010

Publié par Pascal Golomer / Catégories : Non classé