Depuis 3 mois, la police néerlandaise a trouvé une nouvelle arme dans la panoplie des techniques d’interception des drones : l’utilisation du plus beau des rapaces, l’aigle. Cette idée est née de la méfiance que suscite l'usage de drones par des particuliers. La police néerlandaise a travaillé de concert avec « Guard from above », une entreprise de dressage de rapaces, afin d'étudier les capacités des aigles. Ces rapaces doivent être capables de ramener le drone en infraction, au sol, sans dommage et dans une zone sécurisée.
Le 4 mars, un Airbus A320 avait évité de justesse un drone, alors qu'il entamait sa phase d'atterrissage à l'aéroport de Roissy. Pour Sjoerd Hoogendoorn, le directeur général de la société de fauconniers, ce concept doit pouvoir prévenir ce type d'événement. La Belgique, comme les Pays-Bas, envisage de recourir aux rapaces pour intercepter les drones.