La radio flamande Qmusic a lancé jeudi soir un marathon « Lacs du Connemara » : pendant 24h le morceau passe en boucle sur un Facebook live.
« Terre brûlée au vent, des landes de pierre » c’est un air de musique, bien connu des français, qu’on ne s’attendait à entendre en Flandre ! Et pourtant, c’est bien ce tube de Michel Sardou que la radio flamande Qmusic a décidé de passer pendant 24h pour battre un record du monde de diffusion de la chanson ! Ce Jeudi soir à 20h, le présentateur Vincent Fierens a lancé l’évènement avec des auditeurs autour de lui. Toute la nuit, les fans se sont relayés en studio pour animer le live et « tourner les serviettes ».
Car pour les Flamands, plus qu’une chanson, « les lacs du Connemara » est une vraie institution ! La tradition veut que pendant les mariages au moment du gâteau, le tube de Michel Sardou soit joué et que dans la salle, les invités tournent les serviettes pour accompagner la musique. « Je ne sais pas vraiment d’où ça vient, mais pour nous c’est vraiment la tradition pendant les mariages » explique Jan Debroek, un jeune flamand, qui avoue connaître l’air mais pas les paroles de la chanson, « je pense que 95% des Flamands ne les connaissent pas » s’amuse-t-il.
Le titre a un tel succès dans la région qu’il devient la musique phare de « l’heure de mauvaise musique », un rendez-vous hebdomadaire sur les ondes de Qmusic. Pour aller plus loin dans le concept, la radio a même créé la « foute party » (comprenez « soirée pourrie »), une soirée organisée chaque année, pendant laquelle tous les titres de « l’heure de mauvaise musique » passent. Et bien sûr le clou de la soirée chaque année est la diffusion du titre pendant laquelle toute la foule brandit une serviette blanche et la fait tourner.
C’est justement cette « foute party » qui clôturera ce défi des 24h : un bus est prévu au départ de la radio pour emmener 70 chanceux à Gand et rejoindre cette grande fête. Cette année selon la radio, 13 000 participants sont attendus à la soirée, autant de serviettes seront donc « tournées » surle tube de Michel Sardou.