La Belgique véhicule l’image d’un pays où il fait bon être contribuable, et ou l’impôt serait plus doux qu’en France. L’exil de célébrités françaises comme Gérard Depardieu, la famille Mulliez (groupe Auchan) ou l’animateur Arthur y est pour beaucoup. Mais ce n’est vrai que pour les détenteurs de gros patrimoine, et sûrement pas pour les salariés. En effet, la Belgique a fait le choix de taxer fortement les revenus du travail, et très peu ceux du capital. Pour la série « Dans ma rue », du journal de 20H, nous sommes allés à Anvers, où la bas, comme dans toute la Belgique, une forte majorité des ménages paye l’impôt sur le revenu. 68% des ménages précisément, contre 43% en France. Les étudiants à temps partiel, et les retraités modestes sont exemptés pour la plupart. Mais dès qu’on perçoit l’équivalent du Smic français, à plein temps, on entre dans la première tranche de l’impôt : 25% (contre 14% en France)… Et l’addition s’envole vite.