Il y a tout juste cinquante ans, Magritte disparaissait. L’icône du surréalisme belge laisse derrière lui un patrimoine exceptionnel. Et c’est ce que Bruxelles entend célébrer.
Le musée Magritte, l’un des six musées royaux des beaux-arts de Belgique héberge d’ordinaire la collection permanente de 230 œuvres de l’artiste. Depuis le début du mois, le public peut y admirer une exposition temporaire, « Magritte, Broodthaers & l’art contemporain ». Le musée met en évidence cet héritage à travers un dialogue entre les œuvres originales de Magritte et les inspirations d’artistes modernes et contemporains. Marcel Broodthaers apparaît comme l’héritier de cette filiation artistique, mais c’est une pléiade d’artistes dont Andy Warhol ou Jasper Jones qui permettent de renouveler l’interprétation du surréaliste belge. Pour l’occasion, le musée sera ouvert sept jours sur sept.
C’est dans cette idée « pédagogique » que l’Atomium présente l’exposition Atomium meets surrealism. Les œuvres surdimensionnées, visuelles, sonores, s’étalent sur deux étages. Elles s’inspirent directement des tableaux de l’artiste. Une parenthèse surréaliste à ne pas manquer en plus d’une visite de l’Atomium ! Les événements ne se limitent pas à la seule capitale belge. Par exemple, la station balnéaire de Knokke-Heist, dans le nord de la Belgique, propose une « excursion virtuelle » sous un grand chapeau melon, un des symboles favoris de l’artiste.