Ce sera sûrement l'un des secteurs clés dans les prochaines années. L’Union Européenne le sait et affiche sa volonté de ne pas laisser les entreprises américaines et chinoises s’imposer seules sur ce marché.
Pour le vice-président de la commission européenne chargé de l’énergie, Maros Sefcovic « concernant la voiture électrique, la Commission doit reconnaître que les États-Unis et la Chine avancent plus vite que nous ». Selon lui, les coûts de la batterie représentant 40% du coût total de la voiture, « l’importation est inenvisageable », les coûts seraient impossibles à maîtriser.
La création d’un « Airbus des batteries » se ferait à travers une alliance des constructeurs européens. En effet, la question de l’échelle est cruciale pour pouvoir produire de façon rentable, et la dispersion des producteurs jouerait en défaveur de l’Europe.
L’Union Européenne a annoncé disposer de moyens « pour soutenir la recherche, l’infrastructure et le marché de manière générale ». Un fonds public d’aide à la recherche et au développement de 2,4 milliards d’euros pourrait être créé « rapidement ».