La réaction de Bruxelles se faisait attendre…elle a été excessivement prudente.
La Commission européenne a d’abord rappelé que ce référendum était illégal, et qu’il s’agissait « d’un problème interne à l’Espagne »… Le porte-parole de la Commission a ensuite appelé le gouvernement espagnol et les indépendantistes catalans à « passer rapidement de la confrontation au dialogue », rejetant l’usage de la violence comme « instrument en politique ». Une réponse timorée… car visiblement, il ne faut pas lâcher Madrid, Mariano Rajoy a été légitimement élu, et surtout l’Europe s’inquiète d’un réveil des velléités indépendantistes, à l’instar de Écosse, la Lombardie, ou en Flandre. Le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a appelé le chef du gouvernement espagnol pour lui demander sobrement « d’éviter un nouvel usage de la force ». Mais aucune instance européenne n’a fermement condamné les violences à l’encontre des manifestants. Des images qui ont fait le tour du monde.