Depuis une semaine la fresque d'un pénis géant sur un mur en plein cœur de Bruxelles fait couler beaucoup d'encre. Les médias du monde entier sont venus voir ce sexe géant qui a été baptisé par les riverains "Le zizi de Saint-Gilles". En peinture et réalisé en une nuit sur les briques d'un immeuble, l'auteur, encore anonyme, a lancé un débat sur l'art et la pudeur.
Élan de soutien au pénis
Mais cette fresque, qualifiée par certains de "choquante", fait débat. Des élus promettent de "l'effacer" bientôt ou de la couvrir dans les semaines à venir. Mais une semaine après son apparition, un véritable mouvement s'est créé autour de cette œuvre, relayé par les réseaux sociaux. Sur Facebook, La page "Touche pas à mon zizi" cherche à empêcher les élus locaux d'effacer la peinture. 2000 signatures ont été recueillies jusqu'à présent.
Street-art érotique ?
Le "Zizi de Saint-Gilles" n'est pas la seule fresque érotique peinte sur les murs de la capitale européenne. A quelques pâtés de maisons, un autre dessin attire les regards , place Stéphanie. Une femme se masturbe, couchée sur un mur. L'artiste français « Bonhom », aurait revendiqué ce dessin. En fin, en plein cœur du centre historique de Bruxelles, une autre fresque représente explicitement un acte de pénétration.
La Capitale européenne serait-elle devenue pionnière dans le street-art érotique à échelle? Visite guidée !