Depuis des années, des étudiants français occupent une bonne partie des amphithéâtres des universités belges. Le phénomène était tel en médecine, kiné ou pharmacie, que le gouvernement de la Communauté Wallonie/Bruxelles a même fixé des quotas dans ces secteurs : maximum 30% de non-résidents. Chaque année les étudiants sont choisis par tirage au sort. Mais le phénomène s’est étendu à tous le secteur médical et paramédical, et au-delà, notamment dans le graphisme ou l’architecture. Principales motivations des étudiants français : des conditions d’entrée moins drastiques, des formations moins onéreuses, et… un coût de la vie en Belgique qui a aussi de quoi séduire. Résultat 11% des étudiants des campus belges francophones sont… français ! Ce qui représente un coût élevé pour les contribuables belges.