A Bruxelles, il y a trois semaines, deux attentats terroristes ont fait 32 morts et de nombreux blessés. La capitale retrouve progressivement son rythme mais il y a encore une vingtaine de stations de métro fermées, l'aéroport n'a pas retrouvé toutes ses capacités et les touristes ne reviennent pas. Les attentats de Paris et l’alerte terroriste de niveau 4 avaient déjà fait fuir les touristes, mais les attentats de Bruxelles ont aggravé cette situation. Rodolphe Van Weyenberth, secrétaire général de la Brussels Hotels association estime qu'entre le 22 et le 28 mars, les hôtels ont perdu plus de 50% du taux d'occupation par rapport à l'année précédente. A Bruxelles, le secteur hôtelier représente 12.000 travailleurs, mais les semaines écoulées ont également été pénibles pour les commerçants du centre-ville.
Les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration rencontrent aujourd'hui le gouvernement pour tenter d'obtenir des aides fiscales et des mesures pour éviter le dépôt de bilan. Ils souhaitent des aménagements de charges temporaires, plus de souplesse sur le chômage technique, des crédit à taux bas, et une campagne de communication pour faire revenir les touristes.