Pas certain mais le plus dur semble passé :
1 / Les fameux CDS sur la Grèce ne seront pas déclenchés. Ce qui veut dire que les spéculateurs ont perdu. C'est une bonne nouvelle pour Athènes et pour toute la zone euro.
2 / Les taux d'intérêts des Etats baissent fortement (les taux italiens à 10 ans sont passés ce matin sous les 5 %)
3 / La banque centrale européenne joue à plein son rôle de pompier de la finance
En revanche, si la crise financière semble s'apaiser, l'Europe est en plein marasme économique (conséquence décalée dans le temps de la première crise, la crise financière) : le chômage dans la zone euro atteint 10,7 % en janvier 2012. Ce qui est un record (il faut remonter à 1997 pour retrouver ce chiffre, avant donc la naissance de l'euro)
D'où le débat d'aujourd'hui et demain lors du sommet européen à Bruxelles : poursuivre dans l'austérité (mais on continue à faire exploser le chômage) ou relancer la croissance (mais on risque de relancer la crise de la dette). C'est un vrai dilemne.