Aujourd'hui, mercredi 11 juin, à l'assemblée nationale, le gouvernement devait faire une déclaration suivie d'un débat (sans vote) sur la présidence française de l'Union européenne. Las ! Cette déclaration a été repoussée d'une semaine.
Pas de raison officiellement invoquée. En fait, Paris attend fébrilement le résultat du référendum en Irlande. Il serait du plus mauvais effet de présenter aux députés les priorités de la présidence française si le "non" venait à l'emporter jeudi à Dublin. Car si c'est le cas, la seule priorité française sera alors : gérer la crise. Par ailleurs, à 24 heures du scrutin, Paris a sans doute préféré éviter tout propos qui pourrait donner des arguments aux "nonistes" irlandais.
Les députés attendront bien une semaine de plus..