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700 cas auraient déjà été recensés à Berlin ces derniers mois, selon la RBB. Des hommes seraient payés pour reconnaître l’enfant d’une femme réfugiée, afin de permettre à la femme et à l’enfant de rester sur le territoire allemand. En Allemagne, il est possible pour un homme de reconnaître un enfant même s’il n’est pas le père biologique. Le parquet de Berlin estime que certaines réfugiées abusent de ce système. « Nous faisons face à un grand nombre de cas par mois » s’inquiète le procureur de Berlin, Martin Steltner. « Dans certains cas nous avons des personnes qui reconnaissent être le père de plus de dix bébés » ajoute-il. Les femmes payent plusieurs milliers d’euros pour qu’un homme reconnaisse leur enfant mais celui-ci n’aide en rien à son éducation par la suite. La RBB cite par exemple le cas de 70 femmes vietnamiennes enceintes, vivant dans une maison à Berlin. Mais cela se retrouve aussi sur tout le territoire et avec des femmes africaines ou d’Europe de l’est. La situation est préoccupante car aucune loi n’est enfreinte, « nous n’avons pas de moyens légaux pour enquêter » souligne Martin Steltner. 

Loi d’encadrement des loyers: le bilan est négatif

Selon le responsable de l’Association allemande sur les loyers, Franz-Georg Rips, la loi de 2015, qui s’est donnée pour objectif de restreindre l’augmentation fulgurante des loyers, n’est pas efficace. « Les loyers augmentent encore de manière illimité » constate-il. « Essayer de mettre un frein aux loyers était une bonne idée, explique-t-il, mais cela ne fonctionne pas ». Le Tagesspiegel précise que les loyers entre 2015 et 2016 ont augmenté de 6,3% en moyenne dans les grandes villes allemandes car « beaucoup de propriétaires ignorent ouvertement la directive, qui consiste à ne pas dépasser de plus de 10% le loyer moyen de la région ». Selon une étude réalisée par le groupe parlementaire des Verts, 58% des propriétaires ne respectent pas cette loi dans la capitale.  

L’ours de Bern revient dans sa région  

©Inspecteurs de chasse du canton de Bern

Alors que l’ours de Bern est le symbole de ce canton suisse, cela faisait presque deux siècles que l’animal n’avait pas été repéré dans la région, depuis 1823. Vendredi dernier, enfin, un ours sauvage a été vu dans la commune d'Eriz. Le corps d’inspection de chasse et de protection de la région annonce cependant que cela pourrait être un ours qui a voyagé, car ces animaux sont capables de traverser de longues distances. Le procureur Niklaus Blatter se réjouit pourtant, « le symbole de notre drapeau est de retour, c’est un moment historique » dit-il.

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