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L’attentat à Kaboul, qui a fait 80 morts hier et a endommagé l’ambassade d’Allemagne, a relancé le débat sur la sécurité en Afghanistan et l’asile politique en Allemagne. Les autorités allemandes ont annulé un vol charter d’expulsés afghans qui devait partir hier direction Kaboul, mais le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière campe sur ses positions et entend continuer d’expulser les ressortissants afghans d’Allemagne. « Il n’y a pas de changement de la ligne directrice » a-t-il précisé. Il ajoute que « le ministre des Affaires étrangères [Sigmar Gabriel] et moi-même sommes d’accord pour dire que le retour en Afghanistan est d’une certaine façon raisonnable et nécessaire, et cela concerne en particulier les délinquants ». « Les organisations des Droits de l’Homme critiquent cette décision du gouvernement » précise le Tagesspiegel, qui cite Amnesty International. L’association qualifie l’expulsion des Afghans de « non justifiable ». Le sujet fait donc débat au sein de la société allemande mais aussi dans la sphère politique, alors que les attentats en Afghanistan ont tué 715 personnes et en ont blessé 1466 depuis janvier. « Quand la zone de sécurité d’Afghanistan n’est plus sa capitale, où est-elle donc ? , se demandent Omid Nouripour et Luise Amtsberg du parti des Verts.
Chômage: la baisse continue, encore et encore
©NICHOLAS MONU / GETTY IMAGES
Le Tagesspiegel rapporte ce matin les derniers chiffres du chômage en Allemagne au plus bas depuis 25 ans. Le nombre de demandeurs d’emploi est de 2 498 000 personnes, soit 5,6% de la population active. Il est aussi intéressant de voir que le chômage baisse plus vite à l’Est qu’à l’Ouest : en mai 2016, l’Est comptait 8,4% de chômeurs, un an après le taux avait baissé d’un point. À l’Ouest en revanche, le taux de chômage est passé de 5,5% à 5,2 entre 2016 et 2017. Le sud de l’Allemagne affiche quant à lui, des chiffres toujours très bas avec par exemple 3% de chômage en Bavière. Le quotidien souligne qu’il reste pourtant des défis importants dans le pays. Par exemple le nombre de réfugiés et demandeurs d’asile sans emploi stagne à 180 000 et 484 000 respectivement.
Le Syrien de 17 ans suspecté d’une attaque terroriste a été relâché
Le jeune réfugié syrien de 17 ans qui a été arrêté hier a finalement été remis en liberté. Après l’interception un message WhatsApp envoyé à sa mère, la police le soupçonnait de préparer un attentat-suicide qui aurait pu avoir lieu à Berlin ou dans le Brandebourg. Mais la police n’a pas trouvé assez de preuves. Selon l’Agence Allemande de presse, le message aurait été mal traduit. La police a cependant jugé bon de réagir au plus vite afin d’éviter toute attaque.
Bonne journée.
Toute l'équipe du bureau de Berlin.
