La Bild publie ce matin un classement des villes allemandes en fonction des minimas sociaux versés sur place, les fameuses allocations Hartz IV. En s’appuyant sur les statistiques de l’Agence fédérale du travail, le quotidien s’étonne que la ville « la plus chère » pour l’État fédéral est Bonn, ancienne capitale de la RFA. En moyenne, l’allocation versée est de 1075€ par mois depuis janvier. C’est « 324€ de plus que dans la ville la ‘moins chère’ qui est Hildburghausen à Thuringe (est de l’Allemagne) ». Selon la carte publiée, il y a une réelle fracture ouest/est montrant que les allocations sont plus élevées à l’ouest du pays. Selon les chiffres de l’Agence fédérale, il y a environ 3,3 millions de foyers qui relèvent des minimas sociaux en Allemagne, dont 55% de célibataires, 15,3% de couples avec enfants. Les allocations sont en moyenne de 937€, dont 373€ sont consacrés au logement et 152€ aux assurances.
Le débat politique du moment en Allemagne: comment baisser les impôts ?
La campagne pour les élections fédérales semble bien lancée ! Et la question des excédents budgétaires et de ce que l’Etat doit en faire est au cœur des débats. Dans un meeting hier en Bavière, Martin Schulz, candidat du SPD à la chancellerie, a exhorté son parti à faire bloc pour prendre des « décisions fondamentales ». Il critique la proposition de l’Union CDU/CSU de procéder à des baisses d’impôt, ce qu’il qualifie de « cadeau électoral qui manque de sérieux ». Pour Martin Schulz, l’excédent budgétaire ne justifie pas de « violentes réductions d’impôts ». « Vous avez bénéficié des taux d’intérêt zéro et il y a un excédent exceptionnel. Si je fais maintenant ce cadeau, alors il sera clair que bientôt nous devrons réduire les dépenses ou augmenter les taxes » précise-t-il. Et Martin Schulz d’ajouter: « nous sommes pour la revalorisation des allocations, si nous pouvons les payer ». Le SPD devait ce matin dévoiler son programme pour les législatives de septembre mais cela a été reporté à cet après-midi. Signe que le parti n’a pas tranché certaines questions importantes, comme celle des excédents budgétaires.
La dernière sensation du tennis mondial vient d’Allemagne
©GREGORIO BORGIA / AP
Il s’appelle Alexander Zverev et fait la une de la Bild, embrassant son dernier trophée. L’Allemand de 20 ans a vaincu en finale du tournoi de Rome la superstar Novak Djokovic, en deux sets, 6-4, 6-3 après 1h21 de jeu, et se retrouve pour la première fois dans le top 10. Né en 1997 à Hambourg, il est le premier joueur né dans les années 90 à remporter l’un des tournois du Master 1000. C’est une étoile montante qui a brûlé les étapes : numéro 1 des juniors en 2013, il rejoint cette même année l’Association des joueurs de tennis professionnels (ATP), et remporte son premier titre simple à Saint-Pétersbourg en 2016. Ce n’est qu’un an après qu’il remporte le tournoi de Rome. Un jeune talent qui laisse beaucoup d’espoir à l’Allemagne, des années après Stich et Becker…
