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Alors que le Brexit est officiellement déclenché aujourd’hui, l’Allemagne affûte ses armes pour les deux années à venir, et les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. La Bild fait le point ce matin sur la stratégie que Berlin compte mettre en œuvre en détaillant « le plan secret du gouvernement fédéral ». « Tous les regards sont tournés vers l’Allemagne, le plus gros contributeur au budget de l’UE », explique le quotidien populaire. Le dossier est géré directement par la chancelière, « c’est une affaire de chef », et Angela Merkel a une idée précise de ce qu’elle veut faire: refuser toute négociation séparée qui pourrait entrainer une division parmi les 27 Etats membres, mettre sur la table des négociations tous les domaines impactés par le Brexit, sans exception. L’objectif est de ne pas s’éterniser, et de conclure ce Brexit dans les deux ans impartis. En somme, faire vite, et bien, pour limiter les effets négatifs de ce divorce sur l’Allemagne. Car la Bild précise que l’Allemagne ressent déjà les lourdes conséquences du Brexit : depuis le 23 juin 2016, les exportations de l’Allemagne vers le Royaume-Uni ont chuté de 7,2% notamment dans les industries pharmaceutiques, dans l’automobile et la chimie. La ministre allemande de l’économie et de l’énergie, Brigitte Zypries confie pourtant au quotidien « qu’elle n’est pas inquiète pour l’économie allemande » car elle est « forte et très tournée vers l’international ».
Une pièce de monnaie en or pesant 100kg a été volée dans la nuit de lundi à mardi au Bode Muséum, l’un des beaux musées de l’île aux musées, située au centre de Berlin, juste en face des fenêtres de l‘appartement d’Angela Merkel. Selon la Bild, la pièce d’or à l’effigie de la Reine Elizabeth II aurait une valeur de 3,7 millions d’euros une fois fondue. Il s’agit de la Big Mappel Leaf Coin, « la pièce à la grande feuille d’érable », frappée par la Monnaie royale canadienne en 2007 et qui avait été donnée au musée en 2010. Vu le poids de la pièce, les voleurs devaient être plusieurs. Ils se seraient introduits dans le musée par une fenêtre donnant sur les voies du métro. La piste de complicités internes n’est pas exclue…
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