Un rapport parlementaire visant à l'assouplissement des sanctions pour les petits excès de vitesse annonce un durcissement des mesures contre le taux d’alcoolémie au volant, notamment chez les plus jeunes conducteurs. Actuellement en l’état de propositions, elles pourraient modifier les règles en matière de sécurité routière. «Le Parisien» dévoile ces principales propositions de la mission parlementaire mandatée par le gouvernement qui livrera son rapport fin octobre. Les parlementaires qui ont rédigé ce document ont fait plusieurs constatations, d’après le quotidien : «On a dégagé trois grandes causes d'accident : l'alcool, la vitesse et les facteurs de distraction du conducteur», avance Philippe HOUILLON, rapporteur de la mission parlementaire. «On a identifié les catégories les plus vulnérables : les hommes, les jeunes, qui représentent 21% des tués sur la route, les personnes âgées et les deux-roues ».
Ce rapport préconise en substance que c'est donc vers ces catégories que doivent porter les efforts de la sécurité routière. Quatre recommandations principales seront soumises au gouvernement. Les jeunes, représentant 9% de la population mais 21% des tués, sont tout particulièrement ciblés. La tolérance zéro sur l'alcool va être proposée pour les jeunes qui seront sanctionnés dès 0,2g/l d'alcool dans le sang, contre 0,5g/l aujourd'hui. Pour tout l’ensemble de la population, la conduite en état d'ivresse pourrait coûter 8 points de permis contre 6 actuellement.
Ce qui signifie qu'à la moindre infraction, le jeune conducteur perdrait tous les points de son permis. Sachant que pour la plupart des accidents liés à l'alcool chez les jeunes, le taux est la plupart du temps supérieur à 1g, quel impact ? A débattre...
Source Figaro.fr