Que se passe-t-il quand un journal, plutôt sérieux, comme le figaro.fr, publie des études « sèches » et à mon sens sans grand intérêt scientifique ? On trouve alors, sur leur site Internet, les résultats d'une étude espagnole qui aurait démontré que le vin diminuait le risque de dépression !
Voici l'article :
« Selon une étude espagnole, une consommation modérée de vin diminuerait le risque de dépression. Pour aboutir à ce constat, 5500 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans ont été suivis. Ces personnes n'avaient pas d'antécédents de dépression ni d'alcoolisme avant l'étude. Résultat, ceux qui boivent entre deux et sept verres par semaine sont moins sujets à la dépression que les non-buveurs.
"Les résultats montrent une relation inversée entre la consommation modérée d'alcool et les nouveaux cas de dépression", affirme Miguel Ángel Martínez-González, l'auteur de l'étude.
Ses conclusions sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine. »
Rappelons tout de même que l’alcool, en général, donc le vin, consommé régulièrement peut aggraver une dépression préexistante ou tout simplement la déclencher ! Bien évidemment, l’absence d’antécédent, qui est précisé par l’étude, ne peut en aucun cas être un gage d’efficacité de ces vertus maintes fois avancées par les lobbys alcooliers. Le vin est en aucun cas anodin et ne peut ou ne devrait être en aucun cas considéré comme un complément alimentaire.
Pour les polyphénols (antioxydants) par exemple, manger plutôt des fruits….