Une dépêche de l’AFP du 28/03 évoque des débats tendus entre des différents protagonistes
La première réunion publique dans le Xe arrondissement de Paris sur la future salle de consommation de drogue qui sera expérimentée près de la gare du Nord s'est donc tenue mercredi soir dans une ambiance électrique
Le gouvernement a donné début février son feu vert pour tenter l'expérience d'une salle de consommation de drogue à Paris, une première en France. Elle doit permettre aux toxicomanes de consommer leurs drogues dans de bonnes conditions d'hygiène, sous supervision de personnels de santé, et de réduire les troubles à l'ordre public.
Le maire PS du Xe arrondissement Rémi Féraud a expliqué en ouverture des débats qu'il n'avait "pas encore trouvé de lieu", mais que "l'objectif était bien d'installer la salle dans le quartier Gare du Nord-Lariboisière"
Dans un débat parfois couvert par les hués ou les applaudissements, ses détracteurs ont reproché une "fausse concertation", alors que "la décision est déjà prise", et ont manifesté leurs inquiétudes de voir se concentrer les trafics de drogue autour de cette salle qui devrait être ouverte "7 jours sur 7, huit heures par jour", pour "150 passages par jour" environ
Des inquiétudes persistent : Peur des agressions dans un quartier où seront concentrés, de fait, les toxicomanes-Création d’une zone de non-droit-Que se passera-t-il après la fermeture de la salle à 19H30 ?...
Les militants pour ces salles avancent d’autres arguments : Permettre de "limiter les dégâts", pour "accompagner les toxicomanes vers une sortie de l'addiction"- prendre en charge les toxicomanes-Adapter les horaire...
Le projet coûterait entre 500.000 et un million d'euros par an. La ville de Paris et la région participeront à l'investissement et les frais de fonctionnement des trois ans d'expérimentation seront à la charge de la Sécurité sociale.
A suivre....