13 Fév

Nantes. Mou n’ira pas aux Victoires de la musique !

Il n’ira pas aux Victoires de la musique. C’est en tout cas ce que chante l’artiste nantais dans ce nouveau clip fraîchement posté sur le web. Mais ne le rangez pas aux oubliettes pour autant, Mou a l’avenir devant lui et un premier album pour horizon proche…

extrait du clip Victoires de la musique

Nous vous l’avions présenté ici-même il y a un peu plus d’un an avec sa pop sensuelle, nonchalante et ses clips canins, Mou est de retour pour un titre de circonstance, Victoires de la musique, une très belle déclaration d’amour à sa mère autant qu’un clin d’œil assumé au métier de chanteur et à la fameuse cérémonie qui récompense chaque année les artistes.

« Tu as du mal à croire, que je fais des dates partout, pour toi c’est pas un boulot, mais ce n’est pas la question, ça t’intrigue tu ne comprends pas, pourquoi ton fils parle à des chiens, pour moi tout ça ne fait rien, je t’aimerai sans concession, Maman je n’irai pas aux Victoires de la musique, tu ne me verras pas, éteins la télévision »

Mou ne participera donc pas à la cérémonie des 35e Victoires de la musique diffusée sur France 2 vendredi 14 février. Mais la sortie de son premier album courant avril, Bijoux d’amourpourrait bien changer la donne. On en reparle en 2021.

En attendant, vous pouvez toujours vous passer Victoires de la musique en boucle. Le clip a été réalisé par Gaëtan Chaigneau et Mehdi Mellouk. La musique a quant à elle été composée par Cavalier King Charles, les arrangements, enregistrements et mix sont signés Raphaël D’hervez…

Eric Guillaud

Plus d’infos sur Mou ici

11 Fév

Hip Opsession Danse 2020 à Nantes : ils ont partagé la scène du groupe de K-pop coréen BTS, rencontre avec The Rookies

Vous les avez peut-être déjà aperçus au Stade de France en compagnie du groupe BTS ou sur votre petit écran dans l’émission La France a un incroyable talent, le collectif nantais The Rookies est à l’affiche du Hip Opsession nouvelle formule le temps d’une carte blanche. Rencontre…

Tony, Cindy et Huaskar des Rookies © Eric Guillaud

antes a un incroyable talent ! Ça, on le sait depuis longtemps. Dans pas mal de domaines et notamment dans celui de la culture. En voici un nouvel exemple avec ce collectif hip hop baptisé The Rookies, les bleus dans la langue de Molière, 11 danseurs originaires pour la plupart de Nantes et de ses quartiers.

Pourtant, de bleus, ils n’en ont franchement pas l’air. Entre les tournées internationales, les premières parties de stars et les passages télé remarqués, The Rookies s’est fait une sérieuse réputation dans le milieu du hip hop et plus précisément dans celui du street dance. Côté compétition, c’est la même histoire, The Rookies a été sacré double champion d’Europe de Street Dance en 2014 et 2016, champion du monde en 2016 et demi-finaliste de La France a un incroyable talent en 2019.

Pour la deuxième fois, le collectif se fait organisateur et propose un événement dans la programmation du Hip Opsession 2020. Il se déroulera le dimanche 23 février à la maison de quartier des Dervallières à Nantes et consistera en un Knock Out Tournament. De quoi s’agit-il exactement ? Cindy, Huaskar et Tony des Rookies nous l’expliquent ici et maintenant…

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31 Jan

The Holy gift : quand le groupe de métal Tool inspire un documentaire sur la musique au Nantais Stéphane Kazadi

Lequel d’entre nous ne s’est jamais demandé pourquoi il aime la musique et parfois plus précisément telle musique ? Stéphane Kazadi s’est non seulement posé la question mais il en a fait un documentaire inspiré par la musique de Tool et notamment l’album Lateralus. Rencontre…

© F3 – Eric Guillaud

Stéphane Kazadi n’a pas l’allure d’un métalleux, il est pourtant un inconditionnel de la musique en général et du métal en particulier, notamment fan de Tool, groupe américain de métal progressif qu’il a découvert avec l’album Lateralus sorti en 2001. Un choc!

C’est précisément à partir de ce moment-là, intrigué par le fait de toujours revenir vers la musique de ce groupe, une musique qu’il qualifie de différente sans jamais avoir pu mettre de mots sur cette différence, que Stéphane Kazadi s’est interrogé. Pourquoi éprouve-t-on le besoin d’écouter de la musique ? Pouvons-nous comprendre cette attirance ? Pourquoi cet art est-il si particulier ? Et finalement qu’est-ce qui nous fait aimer la musique ?

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Black Eyed Peas, -M-, Souchon, Ringer, Le Forestier, Katerine… Le festival de Poupet dévoile sa programmation

Après Sting, Ninho, Niska, Vald, Lorenzo, Prime et 47 Ter, les organisateurs ont dévoilé ce matin l’ensemble de la programmation avec comme toujours un savant mélange des genres et des styles, du rap au rock, de la chanson française au reggae, et même un spectacle littéraire. Rendez-vous en juillet.

-M- à l’affiche de Poupet 2020 © Boby

Arrêter une programmation pour un festival est de moins en moins évident. Mais visiblement, certains y prennent encore du plaisir. C’est même devenu la ligne de conduite pour des organisateurs, comme à Poupet. Du plaisir et une furieuse envie de le partager.

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30 Jan

Dub Camp Festival 2020 à Joué-sur-Erdre : les 15 premiers noms dévoilés

C’est LE festival de la culture sound system en Pays de la Loire, le Dub Camp Festival vient de dévoiler les 15 premiers noms de sa septième édition qui se tiendra du 9 au 12 juillet sur les bords du lac de Vioreau à Joué-sur-Erdre…

Jah Observer © Antoine Violleau

Premier festival européen entièrement dédié au mouvement sound-system en extérieur, le Dub Camp Festival nous offre à découvrir depuis 7 ans maintenant une scène extrêmement foisonnante avec de grands artistes internationaux. Certains d’entre eux seront d’ailleurs à l’affiche de cette nouvelle édition, notamment Imperial Sound Army Sound System (Italie), Jah Chalice Sound System (Allemagne) Queen Omega, Vivian Jones, Jah Observer (Jamaïque), Freedom Masses Sound System ou encore Jah Tubbys World System (Angleterre).

Des artistes internationaux mais aussi des artistes issus de la scène française avec les Ligériens Musically Mad Sound System, les bordelais Wandem Sound System & The Hornsmen Section, les Lillois Agobun Sound System, les Parisiens High Bass Sound System et les Rouennais Steppin Foward HI FI Sound System qui auront carte blanche sur le camping du festival…

Une nouveauté dévoilée également ce jour, une scène live le dimanche avec Dub Shepherds Sound System, Twinkles Brothers et High Tone.

Voilà pour les noms dévoilés ce jour mais ce n’est pas tout, une quarantaine de noms sont encore à venir. En attendant, vous pouvez toujours vous passer en boucle l’aftermovie de la précédente édition.

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le Dub Camp Festival ici

21 Jan

Eugenia : le deuxième bébé du trio rock nantais Nursery attendu pour le 31 janvier

Il ne pèse pas lourd, ne pleure jamais, risque pourtant de faire du bruit, Eugenia est le nouveau bébé du groupe nantais Nursery. Il est attendu pour le 31 janvier et devrait combler de bonheur les amoureux du rock. En attendant le faire-part, on vous offre déjà l’interview des parents…

Paul, Jean et Julien – Nursery © France 3 – Eric Guillaud

Un disque, finalement, c’est comme un enfant, il faut le porter pendant des mois, souffrir un peu pour lui donner vie, le nourrir et l’accompagner pendant des années. Celui-ci s’appelle Eugenia. C’est le deuxième de Nursery, groupe nantais formé en 2014 autour de Paul Gressien (batterie et chant), Julien Dumeige (guitare et chœurs) et Jean Duteil (basse et chœurs).

Eugenia, c’est onze titres qui secouent pas mal, de la musique toxic-pop comme notre trio aime la définir sur son compte Facebook, comprenez du rock parfois brutal et sombre, avec des guitares acérées, une basse qui tabasse, une batterie sous tension et des mélodies biberonées à la pop histoire de lier le tout. Pour en parler, rendez-vous était pris avec Paul, Julien et Jean dans un de leurs repaires favoris quelque-part dans le centre-ville de Nantes. Interview...

Nursery, c’est qui, c’est quoi ?

Paul. Nursery, c’est quand on est tous les trois ensemble et qu’on fait du bruit avec les instruments. On essaie de faire des chansons à notre sauce, ce n’est pas très très contrôlable, on essaie de rester sur un fil quelque part entre la pop et le plus bizarre qui secoue un peu.

Pourquoi ce nom ? 

Paul. On voulait quelque chose à la fois d’enfantin et clinique. Nursery, c’est la chambre d’enfant et en même temps l’infirmerie…

Pourtant, vous ne faites clairement pas de la musique pour les crèches ?

Julien. On a malgré tout régulièrement un public d’enfants qui danse devant la scène.

Paul. Oui, et on fait ça un peu comme des gosses aussi.

Vous dites être un trio de toxic-pop. Ça fait peur, c’est quoi au juste la toxic-pop ?

Jean. C’est parti d’une blague. Comme il faut toujours mettre un style sur les affiches, on a essayé de trouver autre chose que le banal pop rock. Et comme on avait la volonté de faire quelque chose d’un peu dark et beau à la fois, toxic et pop collaient bien.

Une musique tendue et des mélodies très travaillées. C’est votre marque de fabrique ?

Paul. Oui, au chant, je tiens à une mélodie qui soit « chantable ». Côté musique, c’est effectivement un peu tendu parce qu’en concert on aime ça…

Eugenia est votre deuxième album. Il sort le 31 janvier. Fébriles ? Inquiets ? Tout simplement heureux ?

Jean. Soulagé. On a fait un premier album il y a maintenant trois ans, on a pas mal tourné avec, ça nous a donc demandé du temps pour composer et sortir celui-ci. Un peu soulagé, donc, et hâte de voir les retours.

Paul. Et c’est la première fois que France 3 nous interviewe, alors déjà on a réussi ça… (rires)

Porn Life en est le 1er extrait de l’album, que raconte-t-il ?

Paul. C’est l’histoire d’un type qui doit faire le sale boulot, qui doit se salir les mains. Ce n’est pas très précis, c’est même un peu flou…

Question incontournable, les influences ? Wire, Pixies mais encore ? Sonic Youth peut-être ?

Paul. Pixies, oui, on s’est accordé là-dessus, Wire beaucoup au début et ça reste toujours notre repaire. Sonic Youth, personnellement, je n’ai jamais écouté.

Julien. Oui, je vois le lien que tu peux faire mais non nous ne sommes pas très Sonic Youth. J’aime bien certains morceaux mais je n’ai jamais creusé plus que ça.

Paul. Les Beatles

Jean. On a tous des influences diverses mais, oui, on se retrouve sur les Beatles, Wire, Pixies… Après, chacun amène son grain de sel.

Un mot sur la pochette de votre album. Comment avez-vous choisi cette photo ?

Paul. C’est une photo de Julien. On a voulu la faire nous-mêmes cette pochette, cette photo s’est imposée.

Julien. C’est une photo que j’ai prise il y a quelques années du côté du Mont-Saint-Michel. On s’est dit que ça collait plutôt bien avec l’esprit de l’album.

Avec une froideur clinique…

Julien. Oui, les poubelles donnent ce côté froid mais il  y a aussi un coucher de soleil romantique…

L’album sort chez Kythibong, pourquoi ce choix ?

Paul. ça s’est fait naturellement. On a rencontré les gens du label au moment de la sortie du premier album qu’on avait fait seuls… Et on est très heureux.

Quel regard portez-vous sur la scène locale ?

Paul. Humainement, on aime un peu tout le monde, Musicalement, ça dépend de chacun de nous. Mais globalement, toute la scène locale est plutôt chouette, on a partagé l’affiche avec pas mal de groupes?

Jean. Ils ne sont pas de la région mais on aime beaucoup La Honte de Rennes, Les Potagers nature de Bordeaux, Chocolat Billy, Api Uiz…

Quel album tourne en boucle sur vos platines actuellement ?

Julien. Je n’ai pas été obsédé par un album dernièrement. C’est d’ailleurs assez angoissant de ne pas avoir une obsession pour la musique. J’écoute souvent Daniel Johnston qui est mort il n’y a pas très longtemps.

Jean. Moi, je n’écoute pas trop d’albums en entier. Je fonctionne par titres. En ce moment, je navigue entre le noise des années 90 genre Bästard ou Deity Guns et le hip hop un peu underground de Ghostmane, du rap très noir…

Paul. J’écoute beaucoup Koonda Holaa, un Tchèque qui écume l’Europe avec une bonne musique de voyage intelligente et sensible. J’écoute aussi beaucoup Taxi Girl. Je n’ai malheureusement pas l’album donc je l’écoute sur YouTube. Si quelqu’un en possède un exemplaire, je veux bien lui acheter…

On vous souhaite quoi pour 2020 ?

Jean. Une bonne santé, des concerts, des rencontres, que le disque plaise, que tout se passe bien…

Paul. Et de nouvelles chansons…

Merci Paul, Jean et Julien, merci Nursery

Propos recueillis le 14 janvier 2020. Plus d’infos sur Nursery ici. Le groupe sera en concert le 30 janvier à Angoulême, le 31 janvier au Pannonica pour sa release party, le 1er février au Zinor, le 13 février au Fury Bar à Rouen, le 14 février à La Malterie à Lille, le 15 février aux Instants chavirés à Montreuil, le 7 mars à Stereolux à Nantes en première partie de Vox Low, le 28 mars à Warsaw en Pologne, le 12 avril au Palma festival à Caen, le 25 avril au Jardin moderne à Rennes…

17 Jan

En concert à Nantes. Octave Noire, la belle promesse de la pop française

Ce sera à n’en pas douter l’un des moments forts du nouveau festival nantais baptisé BISE, le concert d’Octave Noire le 22 janvier nous permettra de découvrir l’une des révélations de la scène pop électro venue nous présenter son deuxième album, Monolithe. Interview…

Octave Noire © Fabien Tijou

« Los Angeles, entre promesse et doute », chante-t-il sur son dernier single sorti en novembre. Aucun doute en tout cas de ce côté-ci de l’Atlantique, Octave Noire est bien la promesse pop que l’on attendait tous et toutes en ce début d’année. Son premier album, Néon, sur lequel se trouvaient déjà deux petites pépites voyageuses, Un Nouveau monde et Belém Belém, nous laissait présager le meilleur. Il est là ce meilleur, avec Los Angeles, premier extrait d’un album à paraître le 14 février et baptisé Monolithe.

Octave Noire, c’est le projet de Patrick Moriceau. Un parcours atypique, depuis Bouaké en Côté d’Ivoire jusqu’à Paris, une initiation musicale passant par la flûte à bec, le djembé et le piano, une passion très tôt pour les synthés et les sons, quelques années en musicologie, deux albums d’indielectro sous un autre pseudo, pas mal de compositions pour d’autres artistes avant que lui-même s’accepte finalement en chanteur. En 2017, c’est l’écriture de son premier album, Néon, son premier succès avec Un Nouveau monde, pas mal de concerts ici ou là… et puis retour au studio pour Monolithe, un petit bijou d’électro-pop à la fois mélancolique et lumineuse. De quoi titiller notre curiosité. Octave Noire, qui est-il, d’où vient-il ? Réponse ici et maintenant…

Pourquoi Octave noire ?

Je souhaitais que mon pseudo soit évocateur dès la première fois qu’on l’entend. Je voulais mélanger les sens. La vue avec la couleur, ou non couleur « noire », et l’ouïe, avec l’octave. J’aime le principe de la synesthésie, c’est à dire la communication entre les sens. Une couleur qui appelle un goût, un son qui évoque une matière.

Monolithe est votre deuxième album. Vous vous sentez comment à la veille de sa sortie ? Plus léger, plus confiant qu’au moment du premier ?

Heureux ! Je suis très serein à la veille de sa naissance. J’ai pris le temps nécessaire pour le composer, l’arranger. C’est une suite logique de Néon, il est son petit frère. Ils se ressemblent mais ont chacun leur personnalité propre. J’en suis fier. J’ai très envie de le partager sur scène. Donc oui, léger et confiant.

Si je classe Monolithe dans ma discothèque aux côtés des albums de Gainsbourg, Tellier et Chamfort, ça vous convient ?

Non seulement ça me convient, mais je dirais que je me sens très honoré. Ce sont de vraies références pour moi, depuis longtemps. Je remarque que les arrangements sont très importants dans leurs chansons. C’est là où je prends le plus de plaisir. L’utilisation des cordes notamment. Pour ces raisons, je me sens proche d’eux. Certainement le besoin de maîtriser au maximum la production.

Belém dans le premier album, Los Angeles dans le deuxième, c’est quoi au juste la musique pour vous, la quête d’un nouveau monde ?

C’est avant tout la liberté. C’est un jeu aussi. Un jeu dont j’invente les règles. C’est un champ de liberté énorme. Quand je compose, je crée un monde, ses personnages, son climat, sa temporalité etc… C’est aussi pour ça que j’apprécie les synthétiseurs. Ils permettent d’ouvrir le champ des possibles avec leurs sonorités futuristes. Donc, oui, peut être pas un nouveau monde, mais certainement un autre monde.

Premier single de ce nouvel album, le magnifique Los Angeles. Comment naît une chanson comme celle-ci ? Et que raconte-t-elle ?

L’album était presque fini, mais je sentais qu’il manquait un titre. C’est comme cela que je me suis remis au travail. J’avais le thème musical depuis quelques temps, mais je n’arrivais pas à le développer. Puis à force de chercher, je crée la musique et les arrangements. C’est à ce moment là que je fais appel à mon ami Frédéric Louis, auteur, avec qui je travaille depuis longtemps. Je le fais venir dans mon studio, branche le micro, et lui demande de faire une impro afin de trouver la mélodie du chant, et peut être une esquisse de paroles. Dès la première prise, il chante « Los Angeeeles » avec la mélodie que vous connaissez. Nous avions le thème de la chanson. Puis je me suis souvenu d’un voyage que j’avais fait dans cette ville. J’y avais rencontré un jeune français, barman, venu à Hollywood pour tenter sa chance en tant qu’acteur. C’est lui qui m’a donné l’idée de parler, à travers cette ville, de tous ces gens qui quittent leur pays, leur vie, pour un avenir meilleur.

C’est très universel. C’est une ville qui attire. Une ville lumineuse pour certains destins, mais sombre pour d’autres.

Trois clips à ce jour, trois clips réalisés par Gaëtan Châtaigner. Incontournable ?

Pour moi, oui. Gaëtan a tout de suite été sensible à ma musique. Il était présent à notre tout premier concert à Quimper. Je connaissais son travail notamment à travers les clips qu’il a fait pour son compère Philippe Katerine, ou Francis et ses peintres. Quand il m’a proposé de réaliser mon 1er clip pour nouveau monde, j’étais très fier.

Il a su comprendre ce que raconte ma musique, au delà des mots. Les ambiances, les atmosphères. Sur Los Angeles, il a su saisir mes envies, comprendre la musique, tout en ajoutant son grain de folie. C’était parfait.

Gaëtan Chataigner à la réalisation du clip, Eric Pifeteau en chef décorateur et acteur, Dominique A en invité sur le morceau J’ai Choisi, et Yotanka en label, c’est une histoire un peu nantaise tout ça, une histoire de famille ?

Oui 🙂 Certainement un retour aux sources inconscient. En effet, il se trouve que mon nom de famille vient de la région nantaise, alors que je n’y ai plus de famille directe. C’était mon destin. On n’y échappe pas. Et je dois dire qu’on s’y sent très bien.

Dominique A mais aussi ARM, Mesparrow en invités sur ce deuxième album… Un besoin de vous entourer ?

De m’entourer de gens que j’apprécie. Avant d’être Octave Noire, je faisais de la musique sous d’autres pseudos. Je ne chantais pas du tout, mais je faisais appel à des chanteurs ou chanteuses pour mes compositions. C’est une démarche de producteur, que l’on trouve beaucoup dans les musiques électroniques. C’est un peu un retour à cette manière de travailler.

Ces invités amènent l’album vers d’autres univers. Ce sont des fenêtres qui s’ouvrent, d’autres couleurs. Par exemple, Avant d’envoyer la chanson J’ai choisi à Dominique A, je la chantais moi-même, en mode maquette. Je l’aimais bien comme ça. Quand Dominique A a enregistré la même chanson avec sa voix, elle avait d’un coup presque un autre sens, alors qu’il y avait les mêmes mots, les même notes. Son interprétation a donné une nouvelle dimension à la chanson, et ça, c’est précieux.

Quel est l’album qui tourne actuellement en boucle sur votre platine ?

Je n’écoute pas vraiment d’album en boucle, mais je me suis surpris hier à réécouter avec grand plaisir Stupéflip et Justice. Je dois être dans une période radicale lo-fi sale gosse 🙂

À quoi pourrait ressembler le proche avenir d’Octave noire ?

Des concerts, des voyages, du gros son, des synthés qui s’entassent dans mon studio, un superbe concert au café de la danse le 25 mars, et un 3e album à l’horizon.

Merci Patrick, merci Octave Noire

En concert à Nantes le 22 janvier, Tourcoing le 20 février, Quimper le 7 mars, Magny-le-Hongre le 13 mars, Angers le 20 mars, au Café de la danse à Paris le 25 mars…

Plus d’infos sur Octave Noire ici

16 Jan

CLIP. Alda, une invitation au voyage lancée par l’Angevin Thylacine

Entre ciel, terre et mer, Alda, le nouveau clip du musicien angevin Thylacine, nous plonge dans la magie des îles Féroé…

© Cécile Chabert

On aurait tendance à vous conseiller de fermer les yeux et de vous laisser bercer par la douce musique de Thylacine, mais ce serait un sacrilège, vous priver des magnifiques images de ce nouveau clip tourné sur les îles Féroé et baptisé Alda.

Alors, non, ne fermez pas les yeux, ouvrez-les même en format cinemascope, admirez la magie des lieux, la beauté sauvage de ces falaises sculptées par l’assaut des vagues sur des millénaires…

Comme il l’a fait auparavant à bord du Transsibérien en Russie ou dans une caravane Airstream du côté de l’Argentine, Thylacine a enregistré la musique d’Alda in situ, « dans une grotte de mer », précise-t-il sur son compte Facebook, « avec une réverbération naturelle et des sons de vagues »

Une véritable symphonie iodée à retrouver en album dès le 7 février ! On aime, on adore, on partage…

Eric Guillaud

Plus d’infos sur Thylacine ici

14 Jan

BISE : un festival qui embrasse le monde de la musique les 21 et 22 janvier à Nantes

C’est une première, les BIS, Biennales Internationales du Spectacle, lancées à Nantes en 2004, s’ouvrent cette année au grand public avec un festival de musique baptisé BISE. 2 jours de concerts, 19 artistes venus d’un peu partout et autant de découvertes…

Morgane Imbeaud © Goledzinowski

C’est simple et attendrissant comme un souffle sur la joue, BISE est le nom d’un nouveau festival de musique sur Nantes, un festival ouvert au public dans le cadre des rencontres professionnelles du BIS.

Un seul mot d’ordre ici : la découverte de jeunes talents. Ils seront 19 groupes ou artistes à fouler la scène de Stereolux et Trempolino les 21 et 22 janvier, à commencer par notre coup de coeur, Octave noire, et son électro-pop envoûtante…

De l’électro au rock, du rap à la chanson, tous les styles seront représentés dans cette première affiche, de l’électro avec la DJ et productrice française Sara Zinger ou le duo ATOEM, de l’electronica soul avec Global Network, du r’n’b avec Jaïa Rose, de la pop avec Philémone ou Morgane Imbeaud, ex-moitié du groupe Cocoon…

Mais aussi du rap avec DI#SE, du rock avec les Lettons Carnival Youth, les Franco-Irlandais Bigger, les Italiens The Pier ou encore les Franco-américains It’s Sunday…

Des groupes venus d’un peu tous les coins de la planète mais aussi de chez nous, oui Madame, du made in Pays de la Loire, avec Degree, Lenparrot ou encore Theophile…

Bref, de quoi faire de belles découvertes et claquer une bise à cette année 2020 qui commence fichtrement bien…

Eric Guillaud

Plus d’infos sur les BIS ici et sur le BISE là

11 Jan

Découverte. le groupe nantais Parpaing Papier sort le grand jeu

Ils auraient pu s’appeler Pierre-papier-ciseaux, du nom de ce  jeu de mains qui occupait les longues journées d’hiver de notre jeunesse mais il ont choisi Parpaing Papier, gagnant à tous les coups. Les Nantais viennent de sortir un premier album 100% rock avec des vrais morceaux d’humour dedans…

Maman, j’ai peur ! Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit une lettre anonyme à son bureau. Alors oui, ça peut faire peur ! Mais cette lettre anonyme-là n’est pas signée d’un ami qui me veut du bien, ou du mal, non, elle est signée Parpaing Papier, un étrange assemblage de mots qui colle bien à ce groupe nantais, « dur comme un parpaing, fin comme du papier ». C’est ce qu’il promet en tout cas !

Écoutez Parpaing Papier sinon…

Sinon ? ok ok, on écoute…

Fondé il y a quelques mois par Martin Hallier, ex-Kiemsa, ex-Dancefloor Disaster, rejoint par Clothilde Arthuis à la guitare, Fabrice Chaussé à la basse et Corentin Bossard à la batterie, Parpaing Papier balance un punk-rock qui déménage sec avec des paroles en français à l’humour légèrement surréaliste, un peu comme si on avait enfermé dans la même pièce les musiciens de Cachemire, Elmer Food Beat et Ultra Vomit avec pour mission de changer la face du rock. Ou du monde. Du lourd donc, du dur, du parpaing, mais aussi du léger, de la finesse, du papier, une musique que l’on peut aujourd’hui apprécier dans un premier EP cinq titres baptisé Tester des casques. À se taper la tête contre les murs de bonheur !

Parpaing Papier sera en concert le 26 janvier et le 15 février à Carquefou, le 13 mars à Lauzach, le 18 avril à Montferrand…

Plus d’infos sur Parpaing Papier ici

Eric Guillaud

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