Lokapero est une toute nouvelle marque bretonne de biscuits apéritifs bio. Créée par deux amis d’enfance, ils avaient à cœur de proposer des produits sains, locaux, et qui respectent l’environnement…Amateur d’apéro, leur entreprise sera locavore !
Locaquoi ?
Le locavorisme, c’est un mouvement qui encourage à acheter les produits de consommation alimentaire au plus de chez soi. Cette règle, Julien Peltier et Jérémy Sauveur ont décidé de l’appliquer en se lançant dans la fabrication et la commercialisation de biscuits apéritifs.
Fabriqués à la main par un chef pâtissier installé à Lannion, les ingrédients utilisés sont issus de l’agriculture bio et locale, et les recettes élaborées sans additif, ni conservateur. De plus, leur commercialisation est volontairement limitée au quart ouest de la France.
« Quand on voudra se développer ailleurs, on le fera de la même façon. À savoir qu’on cherchera des producteurs sur place, ainsi qu’un lieu et un nouveau partenaire pour la fabrication », explique Jérémy Sauveur, co-fondateur de Lokapero.
Des saveurs de l’ouest…
Les biscuits apéritifs de Locapéro sont en vente depuis le mois de septembre dans les épiceries fines, chez des cavistes, fromageries, en magasins bio, ou par correspondance sous la forme de coffrets. Pour leurs débuts, les deux associés ont fait le choix de la prudence en ne lançant que deux gammes. Une recette de sablés au fromage et sésame torréfié, une autre de graines de courge aromatisées sel-poivre ou curry.
Et d’ailleurs !
De nouvelles recettes sont en préparation. Pour chaque région de France, l’objectif est de faire la part belle aux goûts et aux savoir-faire locaux.
« Chez nous en Bretagne par exemple, le beurre salé est dans toutes les recettes, mais dans un autre département, on va peut-être privilégier une épice, ou tout autre ingrédient propre au terroir ».
Sur tous les fronts
Lokapéro, c’est aussi 1 centime reversé par produit vendu pour aider des associations ou pour financer des actions écologiques et solidaires. C’est l’engagement de ne pas jeter, mais de redistribuer tous les invendus. La volonté de mettre au point un packaging plus responsable, mais pas plus cher pour le consommateur.
C’est enfin l’insertion de personnes en situation de handicap en faisant appel à un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) pour le conditionnement de ses biscuits.
« En tant que consommateurs, nous souhaitions une marque qui s’engage pour des valeurs de promotion du territoire, de transparence et d’éthique. »
De tout cela, Julien Peltier et Jérémy Sauveur en avaient justement parlé un soir d’été autour d’un barbecue, précédé, bien sûr, d’un apéro. La suite de l’histoire, vous la connaissez !
