07 Oct

À Inzinzac-Lochrist, la prime de 100 € pour l’achat d’un vélo électrique peut en cacher une autre

De droite à Gauche, Armelle Nicolas (Maire d’Inzinzac-lochrist), Marc Le Goff (gérant de Blavet Cyclo), et Florence Devernay (Adjointe à l’Aménagement).

Pour tous les petits trajets du quotidien, le vélo électrique est une alternative à la voiture. Et depuis cet été la commune d’Inzinzac-Lochrist a décidé d’accorder une aide de 100 € à tous ses nouveaux adeptes. Parce que le vélo électrique participe à la lutte contre le réchauffement climatique, mais pour permettre aussi à ses administrés d’obtenir une prime équivalente à celle mise en place par l’Etat.

Victime de son succès, les conditions d’attributions du « bonus vélo à assistance électrique » ont certes été revues à la baisse, mais la mesure est toujours en vigueur. « En fait, l’Etat ne donne qu’à partir du moment où une collectivité donne aussi », précise Claire Nivet, directrice de la communication d’Inzinzac-Lochrist.

Conditions et montant global de la prime

Comme dans l’ancien dispositif, la prime est accordée pour l’achat de vélos électriques neufs qui n’utilisent pas de batteries au plomb. Le cumul des deux aides ne peut dépasser 200 € ou être supérieur à 20 % du coût d’acquisition du vélo électrique. Mais quand pour l’Etat, ne sont éligibles que les personnes non-imposables à l’impôt sur le revenu, à Inzinac-Lochrist, la prime de 100 € est accordée sans condition de ressources.

« En fait, on voulait aussi développer l’achat de vélos électriques, parce que rouler avec un vélo classique chez nous, ce n’est pas facile. Pour se déplacer du bas de la commune, jusqu’en haut, où se trouvent tous les services administratifs, il y a quand même 3 km de dénivelés », explique la responsable de communication.

Une prime par famille et par an

À ce jour, 23 familles d’Inzinzac-Lochrist ont pu bénéficier de cette subvention. Certains ayant même fait le choix d’acquérir leur vélo sans avoir à se déplacer très loin.

« On a la chance d’avoir un magasin de vélo sur la commune, ce que toutes les communes n’ont pas. Il fait de la vente, mais il fait aussi de la réparation. Cette mesure permet aussi de soutenir le commerce local », se réjouit Claire Nivet.