Leçon numéro 1 : ne jamais sous-estimer la bête

La leçon ne vaut que par la démonstration. En l'occurrence, un petit "bandit de l'heure du dodo" qui s'évade de sa chambre et va crocheter la porte de sa grande sœur avec un coupe-ongles pour lui reprendre son doudou-oreiller. Conclusion : ce n'est pas parce que votre enfant porte encore des couches qu'il est innocent.

Heureusement qu'il y a des parents assez barrés pour filmer leur enfant en infra-rouge et m'offrir ce fou-rire (fou-rire partagé avec plus de 500 000 internautes en trois jours).

Merci à Nico Enault, toujours au top sur les vidéos.

Quand ils ne font pas la sieste

A l'époque où j'essayais encore de faire faire la sieste à mon enfant, je le collais au lit avec moi dans l'espoir d'avoir vingt minutes de répit. Je me réveillais en sursaut au bout de 2 minutes trente, parce que mon fils introduisait son doigt dans une de mes narines ou de mes oreilles, ça le faisait beaucoup rire. Quant à ma fille, elle optait pour les sauts de carpe tellement importants que je n'avais jamais le loisir de sombrer dans le sommeil.

Invariablement, je consignais l'enfant dans sa chambre en me persuadant qu'il allait dormir. Et je n'y retournais que quand le niveau sonore devenait impossible à ignorer ou que ma fille s'était coupé les cheveux toute seule.

D'autres parents ont opté pour l'espionnage high-tech (ça prouve qu'ils n'étaient pas vraiment fatigués) pour savoir ce qui se passait quand "Jude essayait de s'endormir".

Merci à Marianne pour cette vidéo, elle est par ailleurs l'auteure d'un très joli blog de photos.

Vous pouvez m'écrire à mauvaisemere [at] gmail.com

Attention, maman sur le dancefloor (avec Michelle Obama)

Le show en lui-même est déjà une réussite : vendredi 22 février, un comique américain grimé en mère de famille a mimé à l'antenne l'évolution de la danse chez les mamans. Pendant qu'il se trémousse, le nom du style s'inscrit à l'écran.

Ajoutez à cela une belle cause nationale : celle de la first Lady américaine qui, avec sa campagne "Let's move", incite les Américains à faire de l'exercice physique. Quoi de mieux que de cibler les mères pour en être le relais ?

Et pour finir, invitez la méga-star sur le sujet : Michelle Obama herself.

Je dois avouer qu'au début, j'ai un peu grincé des dents. La première imitation est tout de même le "Faire les courses, aller à l'épicerie". Ok, merci, Michelle, tu fais avancer la cause de femmes en général, et des mères en particulier. Mais rapidement, j'ai surtout était conquise par la dose d'autodérision de Michelle Obama quand elle fait la "claqueuse de doigts réjouie", la "Oh mon Dieu, j'adore cette chanson" ou la "Mais où est ton père, qu'il rapplique". Impossible de ne pas retrouver un peu de notre grandeur ou notre misère sur les dancefloors quand ils reproduisent le "Pulp Fiction", le "Dougie" et autres figures imposées.

Touchée, Michelle. Il ne me reste plus qu'à réviser mon Single Lady (juste les mains) avec ma petite fille et en fin d'année, j'assure le spectacle.