Youtube mon amour

Le jour où mon fils a su faire glisser la souris et activer la vidéo suivante sur YouTube, j'ai vécu un moment de grande félicité.

En plus de leur collec' de DVD, mes mômes ont pris l'habitude, comme la plupart des enfants, de regarder sur YouTube et Dailymotion les dessins animés qu'ils n'ont pas encore en DVD. Un plaisir qui se deale cher: deux Barbapapa pendant que je prépare le repas ou un Petit Ours Brun en attendant que le bain coule. L'intérêt: un choix à profusion. La limite: la durée de ces dessins animés. Toutes les trois minutes, je dois donc bouger mes fesses pour trouver un nouvel épisode (oui, j'ai menti, ils en regardent plus que deux d'affilée).

Alors quand Ulysse a su passer à l'épisode d'après tout seul, j'ai savouré la perspective de passer un quart d'heure le cul sur la canapé (oui, j'ai menti, ce n'est pas toujours pendant que je ne prépare pas le repas) en laissant les marmots scotcher devant Barbapapa  1974, d'autant qu'ils regardent avec la même passion les versions française, anglaise, italienne ou turque. J'y ai vraiment cru. Jusqu'à ce que je m'approche et découvre qu'ils mataient un fake intitulé Barbapapa en pleine dépression. Pas la peine de tenter de se réfugier dans une autre série, presque chacune à sa parodie, la palme revenant sans doute à Dora, la Junkie. En même temps, il était temps que quelqu'un aoute les graves problèmes de drogue de cette agaçante petite fille.

C'est comme ça que j'ai compris que j'allais encore devoir patienter avant de glander sur le canapé d'être tranquille pour préparer le repas.

Publié par Emma Defaud / Catégories : vidéo