Comment les jeunes de la génération des 18/34 ans voient leurs relations avec les autres ? Repliées ? Ouvertes ? Méfiantes ? Généreuses ? Quelles valeurs s’expriment derrière quelques questions simples ?
Sur l’onglet « Chacun pour moi » des résultats comparés, des tendances fortes apparaissent.
« Dans la vie, on ne peut pas s’en sortir sans solidarité »
Apparemment, cette question de principe ne souffre d’aucune ambiguïté dans l’ensemble des pays européens : 79% répondent Oui.
Il sera intéressant d’étudier le profil des 21% (soit un bon cinquième) qui ne croient pas (ou plus) en cette valeur essentielle. Première indication : ce sont surtout des garçons (25%, soit un quart), actifs ou étudiants. Et plus ils sont jeunes, plus ils sont nombreux à dire Non : 28% des 16/17 ans, contre 24% des 26/34 ans.
Parmi les pays où la proportion de Non est la plus plus forte, nous retrouvons la Belgique et les Pays Bas, avec 33% et particulièrement la Wallonie avec 50% qui ne croient pas à l’influence de la solidarité sur leur destin.
La France est exactement dans la moyenne européenne (79% de Oui), proche de l’Italie et de la République Tchèque (76% de Oui) et l’Espagne (75% de Oui).
L’Allemagne est elle aussi tranchée, mais à l’inverse de la Belgique ou des Pays Bas : 91% répondent Oui, une quasi unanimité. Unanimité que le Luxembourg avoisine (87%) et que l’Autriche et l’Irlande approchent (85%).