Un vice-ministre des Forêts, des membres d'un orchestre et plusieurs dignitaires du régime ont été récemment exécutés sur ordre de Kim Jong-un. Ce sont les services secrets sud Coréens qui l'affirment sans toutefois préciser leurs sources. Parfois critiqués pour leurs informations c'est eux qui avaient annoncé l'exécution de l'oncle du leader nord coréen fin 2013.
D'après les services secrets sud coréens, le vice ministre aurait payé de sa vie pour avoir critiqué un projet de reboisement dans le pays ordonné par Kim Jong-un. Les quatre membres d'un orchestre national ont été accusé d'espionnage avant d'être fusillés.
Kim Jong-un n'en est pas à ses premières purges au sein de l'élite politique de son pays. Depuis son intronisation début 2012, suite à la mort de son père Kim Jong-il, il n'a eu cesse d'écarter, souvent violemment, des apparatchiks proche de son père.
Kim Jong-un n'ayant aucun fait d'armes et aucune carrière politique derrière lui, ces purges lui permettent d'assoir son pouvoir et d'éviter que des dignitaires de l'armée ou du Parti du Travail ne lui fassent de l'ombre.