La France vue par Bill Clinton

Plus de quinze ans après son départ de la Maison-Blanche, l'ancien président américain Bill Clinton reste discret sur l'échec de son épouse à la dernière présidentielle, mais conserve un regard aiguisé sur le monde d'aujourd'hui.

Il nous a reçus avec toute l'élégance qui le caractérise. Bill Clinton demeure un observateur avisé de l'actualité et de cette nouvelle relation entre les États-Unis et le président Macron. L'élection de Donald Trump est un choc pour Bill Clinton. Il aurait toutes les raisons d'en vouloir à celui qui prive sa femme Hillary de la Maison-Blanche. Pour autant, il veut juger la complicité du président français avec son homologue américain au regard des vrais enjeux de demain, comme le commerce ou le climat.

Clinton craint l'émergence du terrorisme en France

Comme Emmanuel Macron, Bill Clinton a été élu très jeune. Mais en 1992, Clinton bénéficie d'une économie florissante, presque du plein emploi. Il règne un parfum de quiétude aux États-Unis. Dès lors, le parallèle avec la France s'arrête là, d'autant que Bill Clinton s'inquiète de l'émergence du terroriste dans notre pays. Dans son roman, Le Président a disparu, livre à suspense où se mêlent fiction et réalité, Bill Clinton est à nouveau président. Il fait face à une attaque de grande ampleur. Nos données bancaires disparaissent ainsi que les circuits d'alimentation en eau. Après l'ingérence russe dans les élections américaines, Bill Clinton se dit convaincu que ce scénario noir est réaliste. Curieux destin pour Bill Clinton, qui aurait pu être le premier président à revenir à la Maison-Blanche en tant qu'époux qu'une présidente. La défaite d'Hillary en a décidé autrement.

Interview de Jacques Cardoze, Thomas Donzel et Fabien Fougère

Les coulisses de la santé des présidents américains

Depuis son élection, plusieurs psychiatres et journalistes s'inquiètent de l'état de santé mentale de Donald Trump. Plus récemment, la publication du livre de Michael Wolff Fire and Fury: inside the Trump White House (Feu et Furie: à l'intérieur de la Maison Blanche) a relancé le débat sur la capacité de Donald Trump à gouverner. Trump n'est cependant pas le premier président américain dont la santé physique ou mentale inquiète. D'autres présidents célèbres, comme John F. Kennedy et Theodore Roosevelt, ont eux aussi fait l'objet de polémiques. Retour sur ces présidents dont l'état de santé a inquiété.

Abraham Lincoln

Abraham Lincoln souffrait de dépression sévère parfois accompagnée de symptomes psychotiques. Bien que jamais diagnostiqué à son époque, les historiens et psychiatres qui ont étudié l’ancien président s’accordent aujourd'hui pour dire qu’il souffrait de dépression clinique.

Woodrow Wilson

Un des secrets les mieux gardés de la présidence des États-Unis reste celui de l'état de santé du président Woodrow Wilson, en fonction de 1913 à 1921. Lors de la conférence de la paix à Paris en 1919, Wilson est en très mauvaise santé. Le président souffre de réactions délirantes et de graves altérations cérébrales. En octobre 1919, il est victime d'un arrêt cardiaque et se trouve incapable d'exercer pendant quelques jours. Ces épisodes sont gardés secret par son docteur, Dr. Grayson, et sa femme Edith qui l'isolent de son Premier ministre, de son cabinet et surtout de son peuple. Les Américains n'apprennent la vérité que des décénnies plus tard.

Franklin D. Roosevelt

Franklin D. Roosevelt, atteint de paralysie des jambes, est le seul président handicapé à avoir été élu. Cependant, la plupart des Américains ne connaissaient pas la gravité de sa maladie. Les photos du président étaient prises sous un certain angle permettant de cacher au mieux son fauteuil roulant. Ses apparitions publiques étaient, quant à elle , limitées.

John F. Kennedy

John F. Kennedy n'était pas en très bonne santé. Atteint de la maladie d'Addison, une maladie provoquant un déficit d'hormones, et souffrant de fortes douleurs au dos, il prenait énormément de médicaments, notamment de la cortisone à forte dose. Kennedy et son entourage tenaient absolument à ce que ses problèmes de santé demeurent inconnus du grand public. Lorsque le camp de son rival, Richard Nixon, a révélé, durant la campagne électorale de 1960, que John F. Kennedy était atteint de la maladie d’Addison, Kennedy et son équipe ont répliqué en publiant une fausse déclaration de son médecin expliquant qu'il était en parfaite santé.

Ronald Reagan

En 2011, Ron Reagan, le fils de l'ancien président Ronald Reagan, publie un mémoire à propos de son père. Il confie avoir remarqué des signes précoces de la maladie d’Alzheimer durant le second mandant de son père. Cependant, cette version n’a été confirmée par aucun médecin lors de la présidence de Ronald Reagan et demeure contestée par certains membres de sa famille. Michael Reagan, le demi-frère de Ron Reagan, rejette également ces suppositions. D'anciens membres du cabinet de Ronald Reagan rejettent eux aussi cette théorie  soulignant le manque de preuves officielles de la maladie.

Donald Trump

Réputé pour son extravagance et sa personnalité volatile, le comprtement de Donald Trump a suscité plusieurs inquiétudes chez ses opposants dès le début de sa campagne électorale. Des psychiatres contactés par des élus démocrates, dont Brandy Lee de l'université de Yale, ont même diagnostiqué au président Américain une "incapacité présidentielle". Cependant, conformément à l'association des psychiatres américain, cette pratique est illégale puisqu'il est interdit de diagnostiquer un individu sans l'avoir rencontré personnellement en tant que patient.

La toile et les médias se sont malgré tout très vite emparés de cette affaire, poussant Donald Trump à réagir. Afin de faire taire la polémique, le président a procédé à son premier bilan de santé un an après la prise de ses fonctions. Le médecin du président, Ronny Jackson, a affirmé dans une conférence de presse que le président était "en parfaite santé" et totalement apte à gouverner. Donald Trump a aussi effectué un test cognitif lors duquel il a obtenu le score maximum, refutant du même coup les critiques sur son incapacité présidentielle.

Justine Le Page

Renvoi du directeur du FBI : récit d'une folle semaine

Le 9 mai dernier, James Comey, directeur du FBI, a appris qu'il était renvoyé. Quelques minutes plus tard, la toile et les médias américains s'enflammaient. Et pour cause : Donald Trump est seulement le deuxième président américain à limoger un directeur du très puissant Federal Bureau of Investigation.

Nommé par Barack Obama

James Comey avait été nommé à la tête du FBI en septembre 2013 par Barack Obama. Il avait fait parler de lui en octobre 2016 lorsqu'il avait pris la décision de réouvrir l'enquête sur les mails d'Hillary Clinton quand elle était secrétaire d'Etat, à quelques semaines de l'élection présidentielle américaine. Comey décide finalement de fermer l'enquête une semaine plus tard, en réaffirmant les conclusions publiées en juillet.

Cette affaire n'a pas été sans conséquence pour l'ancien directeur, qui s'est vu accusé de politiser le FBI. Par ailleurs, lors de la victoire de Donald Trump en novembre, nombreux sont les démocrates qui se sont empressés de le tenir responsable de la défaite de la candidate. 

Renvoi brutal 

Mardi 9 mai, à la surprise générale, Donald Trump a remercié James Comey qui, étant en déplacement, a appris la nouvelle... en regardant la télévision. Ce dernier a d'ailleurs d'abord cru à une fausse rumeur.

Très vite, la question des motivations de cette décision s'est posée. Le fait que James Comey soit en charge de l'enquête sur les possibles liens entre les élections américaines, le président américain et la Russie n'a pas échappé à beaucoup d'américains, y voyant là un motif de mécontentement tout trouvé pour le président. C'est alors que le cycle infernal des déclarations et contre-déclarations s'est enclenché. 

Contradictions à la Maison Blanche

La Maison Blanche a d'abord déclaré que le président américain avait suivi les recommandations de Jeff Sessions et Rod Rosenstein, respectivement procureur général et procureur général adjoint. Kellyanne Conway, conseillère de Donald Trump, a affirmé la même chose. Le mémo de Rosenstein met en cause la manière dont le directeur du FBI a géré "la conclusion de l'enquête sur les mails" d'Hillary Clinton. 

Sarah Huckabee Sanders tient une conférence de presse. Mercredi 10 mai 2017. CNN.

Sarah Huckabee Sanders tient une conférence de presse. Mercredi 10 mai 2017. CNN.

Le 10 mai, Sarah Huckabee Sanders, porte-parole adjointe, déclare cependant que Donald Trump, ainsi qu'une grande partie du FBI, n'avait plus en confiance en James Comey. Le même jour, le président américain confie en effet penser que le directeur "ne faisait pas du bon travail", et admet, le lendemain, qu'il l'aurait limogé "peu importe les recommandations".

Entendu par le Sénat jeudi 11 mai, McCabe, directeur par intérim du FBI, a contredit les allégations de Sanders. Selon lui, Comey était respecté et bénéficiait "du soutien de ses collègues".

Andrew McCabe, directeur du FBI par intérim, est entendu par le Sénat. 11 mai 2017. LA Times.

Andrew McCabe, directeur du FBI par intérim, est entendu par le Sénat. 11 mai 2017. LA Times.

Etouffer l'enquête sur la Russie?

Beaucoup de contradictions, donc, qui laissent penser que Donald Trump aurait voulu empêcher l'ancien directeur d'enquêter sur les interférences russes durant l'élection présidentielle américaine. Le président a raconté jeudi que James Comey lui avait confié à trois reprises qu'il n'était pas personnellement visé par une investigation du FBI. À ce qui ressemble à de l'ingérence de la part du président, McCabe répond seulement que ce n'est pas "dans les pratiques du FBI de notifier des personnes sous le coup d'une enquête". 

Le 11 mai au soir, le président américain a finalement admis que la question de la Russie était bien en jeu : «En fait quand je me suis décidé, je me suis dit: ‘le truc avec la Russie, Trump et la Russie, c’est une histoire inventée’», a-t-il déclaré à NBC News. Pour couronner le tout, ce dernier a tweeté ce qui semble être une menace envers Comey ce vendredi 12 mai : « James Comey ferait bien d’espérer qu’il n’existe pas d’'enregistrements' de nos conversations avant qu’il commence à faire des révélations à la presse ! ». 

Donald Trump va désormais devoir nommer un nouveau chef du FBI en tentant de contenter le plus grand nombre, alors que de nombreux parlementaires reprochent au président d'avoir voulu interférer dans les affaires judiciaires. Les démocrates réclament la nomination d'un procureur spécial et indépendant afin de se charger de l'enquête sur la Russie. Affaire à suivre.

 

Victoria David

Humeur : Le faux scandale de Michelle Obama en Arabie Saoudite

La visite du couple Obama en Arabie Saoudite n'est pas passée inaperçue. La présence de Michelle, en particulier, a entraîné un cortège de réactions en raison d'une vidéo publiée sur Youtube, montrant la First lady le visage flouté. Il n'en fallait pas plus pour que certains médias n'accusent la télévision saoudienne de censurer les visages féminins dévoilés.

Une polémique très vite démentie et désamorcée par la publication de la véritable vidéo, ou Michelle Obama a bel et bien le visage découvert et apparent.

Polémique artificielle en Europe

Certains en Europe ont voulu voir dans la démarche de Michelle Obama un « courage incroyable ». Ah, cette Première dame qui ose « braver l'interdit »en décidant de ne pas porter le voile lors de son arrivée à Ryad...
Pourtant, vu des Etats-Unis, cette lecture des événements n'a pas de sens. La presse américaine n'a d'ailleurs pas écrit la moindre ligne sur ce qui est en train de devenir une affaire en Europe.

Par ailleurs et c'est encore plus gênant : le décalage entre les faits perçus et les faits réels est considérable.

• Pour commencer, le code vestimentaire en Arabie Saoudite stipule qu'une femme étrangère n'a pas l'obligation de se couvrir la tête, sauf sur des lieux sacrés. Voilà pourquoi aucun représentant saoudien n'a protesté officiellement contre le choix de Michelle Obama.

• Aucune personnalité américaine n'est jamais apparue couverte en Arabie Saoudite. En 2012, Hillary Clinton, alors Secrétaire d'état de la première administration Obama a eu des échanges à avec des hauts dignitaires du régime, elle n'était pas couverte et personne n'a réagit . Même chose pour Madeleine Albright, secrétaire d'état de l'administration Clinton, Condolezza Rice en 2007 et en 2008,  Laura Bush, reçue en grande pompe par le Roi Abdallah en 2008 ou les européennes Angela Merkel (2010) et Bernadette Chirac. A noter que Samantha Cameron avait préféré renoncer au déplacement, ça lui a évité de se poser la question !

• Enfin, les pseudo-spécialistes qui font courir cette idée ont oublié un détail : les Saoudiens et les Américains sont de vieux amis. Peut-on imaginer une seule seconde que la délégation américaine soit assez stupide pour oublier le code vestimentaire, risquer un scandale diplomatique de grande ampleur et faire affront à un allié dont elle a besoin? L'Arabie Saoudite détient une bonne partie des clefs dans une région aux multiples tensions ? Le département d'état n'est pas prêt d'entrer en conflit avec la police religieuse...

Pour toutes ces raisons, cette affaire m'a passablement agacé. Les réseaux sociaux et quelques experts jouent dans cette affaire un rôle néfaste, car le plus grave c'est que des démentis n'auront qu'un effet limité. Certains musulmans pourraient se sentir offensés par cette non-information, tandis qu'aucun responsable religieux n'aura protesté !

De leur côté, une fois la polémique initiale disparue, les médias américains n'ont pas parlé de cette «affaire », sinon pour la dégonfler et rigoler de quelques réactions sur la toile. Ce genre d'anecdote est pour moi très révélatrice. L'Amérique, reine des églises et des religions, sait parfois mieux que quiconque ce qui est offensant et ce qui ne l'est pas !

Jacques Cardoze

Le Sénat condamne les tortures de la CIA

C'est un rapport au long cours. Près de 5 années ont été nécessaires, plus de 6 millions de documents internes de la CIA ont été analysés et étudiés.

C'est un éclairage saississant sur les pratiques de la CIA durant la "Guerre contre le terrorisme" menée après les attaques du 11 septembre 2001.

Aujourd'hui, deux dysfonctionnements sont clairement mis à jour et condamnés par la chambre haute du Parlement américain.
Tout d'abord, la CIA a induit en erreur de manière régulière la Maison Blanche et le Congrès sur les informations obtenues lors de la détention et des interrogatoires des suspects terroristes. Ensuite, les méthodes utilisées par la CIA s'avèrent beaucoup plus brutales que l'Agence d'Intelligence américaine ne l'avait admis à l'Administration Bush et au public américain.

Surtout, ce rapport du Sénat américain confirme l'ulisation systématique de la torture durant les interrogatoires menés par la CIA. Des méthodes parmi les plus horribles selon les sénateurs comme la privation de sommeil ou bien encore les menaces de mort. Pire, avec l'approbation du personnel medical de la CIA, les prisonniers étaient nourris et hydratés par voie rectale dans le but de "prendre un controle total des prisonniers" selon le chef des interrogatoires de la CIA.

Pour la présidente de la commission, la démocrate Dianne Feinstein, "les techniques d'interrogatoire renforcées de la CIA n'ont à aucun moment permis de recueillir des renseignements relatifs à des menaces imminentes, telles que des informations concernant d'hypothétiques bombes à retardement dont beaucoup estimaient qu'elles justifiaient ces techniques."

Une version contestée par le patron de la CIA de l'époque John Brennan. Si ce dernier admet que le recours à la torture fut une erreur, il soutient cependant que les interrogatoires menés par la CIA avaient "permis de récupérer des renseignements qui ont permis d'empêcher des attentats, de capturer des terroristes et de sauver des vies."

Un "rapport partisan" pour certains Républicains qui voient ici une "réécriture des évènements historiques".

De son coté, le président Obama, qui avait mis fin à ce programme à son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009, espère que ce rapport permettra d'"éviter à l'avenir l'usage de méthodes contraires aux valeurs américaines." Pour lui, "une des grandes forces qui fait de l'Amérique un pays exceptionnel, c'est sa volonté de confronter son passe, de faire face à ses imperfections, de changer et de faire mieux."

Voir ici le rapport complet du Sénat

Laurent Desbois

La réaction des parents de Peter Kassig...

Après la décapitation de leur fils, un travailleur humanitaire passionné par la Syrie, les parents de Peter Kassig ont tenu une conférence de presse lundi en fin de journée.

Dans le même temps, le président Barack Obama a demandé à revoir complètement la politique en matière de gestion des otages. Il ordonne un examen des procédures en cas de prise d'otages : collecte d'informations sur le terrain et efforts diplomatiques.

Les Américains refusent de verser la moindre rançon. La missive qui a été rédigée par la sous-secrétaire d'Etat à la Défense, ne porte pas sur la problématique des rançons :

La couverture de CBS :

Une autre Américaine de 26 ans est menacée d'exécution, elle fait partie des deux derniers otages occidentaux détenus par le groupe islamiste Daesh, la seconde étant Britannique.

L'arme anti-Hillary ?

Connaissez-vous Carly Fiorina ? Non ? Normal, la majorité des Américains non plus ! Et pourtant. Elle pourrait jouer un rôle majeur en 2016. Elle serait même l'arme féminine tant recherchée par les Républicains, pour contrer Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche. Selon le Time, l'ancienne patronne de Hewlett-Packard se prépare à jouer un tel rôle. Carly Fiorina n'a encore jamais obtenu de succès électoraux, c'est le moins que l'on puisse dire : elle fut candidate au poste de Sénateur en Californie en 2010 perdant de 10 points face à la Démocrate Barbara Boxer. Mais les Républicains manquent de candidates : seules deux femmes ont fait leur entrée au Sénat et à la Chambre des représentants lors des dernières élections de mi-mandat. Or, les Conservateurs estiment que le meilleur moyen de critiquer une femme est de faire faire le job par une autre femme.

A lire aussi l'article du Washington Post 

Après l'échec  de Sarah Palin en 2008, les Républicains joueraient avec Carly Fiorina la carte de l'expérience et de la businesswoman. A 60 ans, celle qui fut conseillère de John McCain en 2008, aime à rappeler qu'elle a commencé comme secrétaire avant de devenir responsables de grands groupes comme AT&T ou Lucent. Elle pourrait être celle que le "Grand-Old-Party" a tant de mal à trouver. Elle doit encore apparaître dans des meetings programmés dans l'Iowa et dans le New Hampshire. Si le test s'avère concluant, l'idée serait qu'elle soit désigné comme N°2, dans un ticket avec le candidat le mieux placé et donc candidate au poste de Vice-président...

A suivre..

Jacques Cardoze

Clinton-Bush: La guerre des dynasties

Famille Bush, famille Clinton : la politique serait une affaire de dynastie aux Etats-Unis?
Après George Bush Sr, George Bush Jr, on pourrait voir arriver en tete des prochaines primaires républicaines Jeb Bush, frère du 41ème président américain. Pas encore candidat, son nom est pourtant dans toutes les bouches quand il s'agit d'évoquer un candidat crédible pour affronter une autre potentielle candidate, Hillary Clinton.
L'ancienne secrétaire d'Etat américaine, elle non plus pas encore candidate déclarée, fait figure de favorite dans la course à l'investiture démocrate.
2016 pourrait donc voir s'affronter deux grandes familles ou dynasties politiques américaines, les Bush et les Clinton.
Récit de Valérie Astruc et Arielle Monange.