L'Italie aujourd'hui : Vespa, en route vers l'électrique !

L'Italie aujourd'hui : le groupe Piaggio va présenter ce week-end le nouveau modèle de Vespa électrique. Le Pape François accueille 4.000 sans-abris ce week-end. L'Italie dans la mauvaise direction pour la COP 22.

Vespa : en route vers l’électrique !

Elle a été le symbole de la motorisation d’après-guerre et a cultivé son mythe jusqu’à aujourd’hui. Lors du salon international du deux-roues de Milan ce week-end, la célèbre marque Piaggio présentera un prototype de Vespa électrique. Selon le quotidien La Repubblica, Piaggio est l’un des acteurs les plus avancés au niveau mondial pour le développement des solutions technologiques pour la motorisation électrique. La commercialisation de cette nouvelle génération est prévue pour fin 2017. Si elle n’a encore rien sous le capot et son prix n’est toujours pas connu (les Vespa actuelles se vendent entre 3.500 et 5.000 euros), la « guêpe » (en italien, Vespa) a gardé la même silhouette, celle qui a fait sa célébrité, symbole de la dolce vita.

Le Pape François rencontre des sans-abris

Le Pape François avec les sans-abris (ANSA)

Le Pape François avec les sans-abris (ANSA)

Aujourd’hui, vendredi 11 novembre, le Pape François rencontrera 4.000 sans-abris provenant de toute l’Europe en pèlerinage. Cet événement a lieu à une semaine de la clôture de l’année du Jubilé de la Miséricorde (année sainte qui porte la marque du pape) et le jour de la mémoire de Saint-Martin de Tours, soldat de l’Empire romain, célèbre après avoir donné la moitié de son manteau à un mendiant. Le souhait du Pape François est de placer les pauvres au coeur de l’Eglise. Ils participeront notamment à une veillée de prières présidée par des cardinaux samedi soir, ainsi qu’à une messe célébrée par le Pape dans la basilique Saint-Pierre, dimanche. Parmi eux, 1.200 français participeront à ce pèlerinage de trois jours.

COP 22 : l’Italie dans la mauvaise direction

Lundi 7 novembre, la COP 22 a débuté à Marrakech, où seront discutées les règles et les lignes directrices pour que les pays signataires de l’accord de Paris en 2015 le respectent. Cent pays, dont l’Italie, ont ratifié ce premier accord universel sur le climat. Selon la Commission européenne, l’objectif est de réduire les émissions de carbone de 33% avant 2030. Avec un peu de retard, la péninsule italienne a signé l’accord le 27 octobre. Cependant, le gouvernement de Matteo Renzi a approuvé la construction de 8 nouveaux incinérateurs dans autant de régions, capables de brûler 1,8 millions de tonnes de déchets par an, selon le quotidien Il Fatto Quotidiano. Selon le Fonds Monétaire International, l’Italie est l’un des dix premiers pays en Europe qui dépense le plus en énergie fossile. Alors, les objectifs pour la lutte contre le changement climatique pris par l’Italie risquent de rester des déclarations d’intention.