Libéralisation ferroviaire, la France bientôt sur les rails

La France s’apprête à libéraliser son système ferroviaire. Une réforme qui répond à un accord signé par le Parlement européen et le Conseil des ministres le 19 avril 2016. L’Etat français avait voté en faveur de cette nouvelle refonte du réseau ferroviaire européen. Cette réorganisation a pour but, selon la Commission européenne, d’ouvrir progressivement les marchés nationaux du transport ferroviaire de voyageurs à la concurrence pour l’améliorer et le redynamiser.

Privatisation au Royaume-Uni, concurrence en Italie, système "intégré" en Allemagne, choix du train à grande vitesse en Espagne : l’ouverture à la concurrence ferroviaire en Europe est loin d’être harmonisée. La France, la Belgique et le Luxembourg sont les seuls états qui n’ont pas encore libéralisé leur réseau de transport voyageurs.

La faute à l’Europe ?

En France, des grèves et des manifestations sont organisées contre la réforme de la SNCF notamment contre la suppression du statut des cheminots et contre la privatisation de l’entreprise. Pour la direction européenne chargée des transports, les textes européens garantissent la conservation du statut des cheminots et la reprise des effectifs déjà existant. De plus, le gouvernement français avait soutenu et voté en faveur de cet accord en 2016. L’Etat a jusqu’à décembre 2023 pour attribuer de nouveaux contrats et supprimer le monopole de la SNCF.

Les pays européens ont chacun choisi une gestion différente de leur réseau ferré, petit tour d’horizon en Europe des conséquences et des spécificités de chaque pays.

Publié par Pascal Verdeau / Catégories : Non classé