Un défi de taille pour le nouveau pôle de gestion des espaces verts

La végétation luxuriante de la Grande Serre tropicale © F-G Grandin MNHN

À quelques semaines de la réouverture du Parc zoologique de Paris, certaines équipes se développent, d’autres se créent. C’est le cas du pôle de gestion des espaces verts. À sa tête, Noëlle Parisi nous livre les détails de ce nouveau challenge. 

Si depuis sa fermeture en 2008, le Parc zoologique de Paris a continué d’exister en vase clos, les effectifs de certains pôles se sont réduits, tandis que d’autres ont disparu. La reconstitution du pôle "espaces verts" prend donc des allures de défi lorsqu’il s’agit de tout remettre sur pied : nouveau service, nouveaux jardiniers mais surtout nouveaux espaces verts et nouvelles végétations. Après les Grandes Serres du Jardin des Plantes et l’Arboretum de Chèvreloup, Noëlle Parisi, a choisi de prendre en main le service. Cette amoureuse de plantes tropicales avoue avoir eu un gros coup de cœur pour la végétation de la Grande Serre : « c’est un outil de travail extraordinaire, précise-t-elle. La collection est vraiment riche et l’immersion totale ! ».

Un travail de passionné

L’équipe compte actuellement six jardiniers, arrivés en janvier et quatre saisonniers devraient bientôt grossir les rangs. Pour la première année, la gestion se fera en collaboration avec le partenaire, Bouygues. L’année d’après, l’ensemble des espaces verts du parc sera aux mains de Noëlle et de son équipe. Au quotidien, ils assurent donc l’entretien des végétaux (taille, tonte, ratissage et observations phytosanitaires), le maintien de la propreté des espaces, la praticité et la sécurité des espaces tant vis à vis des animaux que des visiteurs et la conservation de l’esthétisme de l’ensemble, inscrite dans la démarche paysagère. « Il y a l’aspect entretien d’espaces verts, commun à tous les parcs, mais il y a aussi tout ce qui a trait à la gestion de la collection propre à chaque biozone. Au final, les missions sont très polyvalentes » confie la responsable. « Pour faire ce métier, il faut être passionné, rajoute-t-elle. C’est un travail très physique et au-delà des conditions, il faut avoir envie d’apprendre et d’approfondir continuellement ».

Pour le futur, la responsable des espaces verts souhaite développer l’étiquetage et la médiation autour de certains végétaux : « Il y a des plantes extraordinaires ! Rien que dans la serre, on a par exemple, un cacaoyer, un cocotier ou même l’arbre du voyageur qui méritent que l’on s’y intéresse ».

 Avant la grande échéance du 12 avril, plusieurs autres étapes se préparent : la finition des terrariums, en collaboration avec le curateur reptiles et pour l’ensemble de l’équipe, l’obtention des permis CACES (Certificat d’Aptitude à la conduite en sécurité) pour la conduite d’engins agricoles.

 

 Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Parc zoologique de Paris