18 Août

On se pince le nez mais on ouvre grand les oreilles : Du fumier pour accueillir les festivaliers de La Route du Rock chez nos voisins bretons

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Margaux Tertre LE 15 08 2017 ; Les gendarmes ont dû intervenir, hier après-midi, pour une médiation entre les organisateurs du festival La Route du Rock et un agriculteur (MaxPPP TagID: maxnewsworldfour341375.jpg) [Photo via MaxPPP]

© MaxPPP / Margaux Tertre

La fête promettait d’être belle et elle sera assurément au rendez-vous jusqu’au dimanche 20 août même si un agriculteur propriétaire de quelques terrains autour du site principal du festival breton a eu l’indélicatesse de déposer deux gros tas de fumier à quelques heures de l’ouverture, l’un près de l’entrée des artistes et l’autre près du point d’accueil des festivaliers.

« C’est l’aboutissement d’années de tensions et de rapports détestables », a expliqué à l’AFP le directeur de la Route du rock, François Floret, jugeant que l’agriculteur, Jean-Luc Lecoulant, « agit comme un seigneur sur son domaine. Nous ne disons rien d’habitude face à son chantage et à ses mesquineries, pour ne pas mettre d’huile sur le feu, mais nous sommes obligés cette fois de nous expliquer afin de faire comprendre que nous sommes victimes de cet individu ».

Il accuse l’agriculteur d’utiliser l’électricité du fort pour alimenter les clôtures des enclos où paissent ses vaches charolaises. « Non seulement il se sert du circuit communal à titre privé, mais cela pose un problème de sécurité, pour l’évacuation des lieux, si ce branchement sauvage venait à faire sauter la lumière », dénonce François Floret.

Jean-Luc Lecoulant, de son côté, refuse de s’exprimer. « Je suis chez moi, je fais ce que je veux ! », a-t-il simplement lâché au journal Ouest-France.

Appelés sur place par les organisateurs, les gendarmes n’ont pas constaté d’infraction « à première vue », jugeant l’agriculteur libre de déposer du fumier sur ses terres. Ils ont tenté en vain de jouer les médiateurs. Le maire de la commune de 2.400 habitants, Jean-Francis Richeux, regrette « la façon de faire » de Jean-Luc Lecoulant, qu’il a démis mercredi de ses fonctions d’adjoint.

Mais qu’importe l’odeur du moment qu’on a le son, le bon son , et de ce côté-là ça devrait aller. Pour sa 27e édition, La Route du Rock vous offre sur un plateau The Jesus and Mary Chain, PJ Harvey, Allah Las, Angel Olsen, Parquet Courts, Mac Demarco, Future Islands, Soulwax, Thee oh Sees, Temples, Black Lips, Yak… bref que du bon et il reste des places.

Eric Guillaud avec L’AFP

Plus d’infos sur le festival ici, le papier de France3 Bretagne ici et celui des Inrocks là

17 Août

Ultra Vomit : le making-of du clip « Kammthaar »

Il y a deux mois, le groupe nantais Ultra Vomit partageait sur les réseaux sociaux son dernier clip en date, « Kammthaar », truffé d’humour et d’effets spéciaux. 680 000 vues plus tard, oui oui ça marche plutôt pas mal pour eux merci, voici le making-of du clip histoire de tout connaître des secrets de beauté des quatre garçons et accessoirement des secrets de tournage…

Et pour ceux qui n’auraient pas encore vu le clip original. Montez le son…

16 Août

Wax mag : un nouveau magazine pour tous les amoureux du vinyle

IMG_1015

Un bon vieux magazine papier pour parler de nos bons vieux vinyles, c’est le concept à la fois simple et pertinent de Wax mag dont le premier numéro est disponible en kiosque depuis cet été et parfois diffusé gratuitement dans quelques enseignes commerciales.

Au sommaire : les dernières sorties bien évidemment, des news en pagaille, un papier sur le label Stax (Sam and Dave, Booker T and the Mgs, Rufus Thomas,…) dont on célèbre le soixantième anniversaire, un zoom sur le Summer of love, une rencontre avec deux fous de vinyles, le Français Antoine de Caunes d’un côté et l’Américain Jack White de l’autre, ce dernier étant le génial musicien que l’on connaît (White Stripes, The Raconteurs…) mais aussi le fondateur du label Third Man Records…

Wax Mag ne joue pas dans la même cour que Rock’n’folk, Noise et autre Rolling Stone mais compte assurément accompagner ce nouvel engouement du grand public pour le vinyle, un engouement dont les raisons, précise le rédacteur en chef Alain Gouvrion, « ne doivent pas tant à la nostalgie qu’à la beauté de l’objet lui-même et par la qualité du son qu’il propose, longtemps vantée par ces adorateurs du vinyle qu’on moquait encore il y a peu… : des collectionneurs vieillissants qui couraient les conventions de disques, les brocantes ou les derniers disquaires de Londres, L.A. ou Barcelone, pour dénicher la perle rare, obscure bande-originale d’un film horrifique des seventies ou obscur groupe psychédélique brésilien ». Les temps changent!

Pour l’instant, le magazine est disponible en kiosque sur Paris, Rennes et Toulouse, et parfois distribué gratuitement par quelques enseignes de la grande distribution, notamment à Atout Sud Rezé en périphérie de Nantes. Le deuxième numéro est prévu pour le 20 septembre.

Eric Guillaud

En attendant la rentrée : rencontre avec Manou, chanteur d’Elmer Food Beat

© Ronan Lanoë

© Ronan Lanoë

Avec sa casquette à visière vissée sur la tête, ses chaussettes aux couleurs du FC Nantes, son slip kangourou, Manou a relooké le rock’n’roll pour des décennies. Mais au-delà des apparences, le chanteur d’Elmer Food Beat a la classe d’un crooner capable de chanter « À poil les filles! » avec doigté.

La suite ici

Eric Guillaud

14 Août

Hellfest : le film souvenir de l’édition 2017

Mieux qu’un tee-shirt estampillé Hellfest, mieux qu’une boule de neige qui n’aurait pas résisté à la chaleur, mieux que n’importe quel selfie, voici le souvenir idéal de cette douzième édition du festival de l’extrême : un film de 2 minutes 30 secondes chrono. Attention frisson…