qui dérange
Quand on fait un régime drastique, on crée des résistances à l’amaigrissement.
Il faut bien comprendre que l’obésité n’est pas un excès de graisse sous la peau, c’est plutôt de la graisse dans les cellules. Ces cellules trop nombreuses finissent par grossir, et une fois trop grosses, elles deviennent malades. L’obésité est finalement un tissu adipeux malade.
On veut nous faire croire parfois qu’il suffirait de manger moins et que tout irait bien. En réalité, il y a une maladie derrière. Il faut savoir que si on s’y prend tôt, il est possible d’éviter la phase de maladie, et c’est pour cela qu’il faut réagir dès les premiers kilos. Quelqu'un qui aurait pris trente kilos il y a longtemps ne pourra que difficilement revenir en arrière. Dans ce cas-là, il faut trouver un compromis.
Lorsque l'on est arrivé à un stade de poids avancé, on ne peut pas toujours revenir exactement en arrière. Avec le temps, malheureusement, l’effet yoyo va survenir et va être dramatique s’il est ascendant. Non seulement les gens reprennent du poids parce que les cellules sont toujours présentes et ne demandent qu’une seule chose : se remplir à nouveau ; mais comme on a diminué nos dépenses et que l’on est un peu plus âgé : à alimentation égale, on va regrossir un peu plus.
Il est essentiel de s’y prendre tôt, de maintenir une activité physique et d’avoir des objectifs de perte de poids raisonnables. Le poids, ça ne se décrète pas, ça se détermine en fonction de chaque personne. C’est du sur-mesure.
Les objectifs visés doivent tenir dans la durée, parce que si ça ne dure pas et si la conséquence est de regrossir davantage, ça n’a aucun autre effet que de faire baisser encore et toujours l’estime de soi.
Le mot pour conclure : patience ! A nous de déjouer ces sirènes qui voudraient nous faire croire « C’est simple… ! » « Il suffit de… », « Y a qu’à… » « Je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas… », « T’as qu’à manger moins ! ».
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