Trois choses à savoir avant de jouer à "The Witcher 3 : Wild Hunt"

Auréolé d'un impressionnant succès critique et commercial, The Witcher 3 : Wild Hunt est, à peine sorti, le nouveau phénomène du jeu vidéo. Mais mieux vaut savoir où l'on met les manettes avant de se précipiter sur le dernier volet de cette saga fantastique. Pop Up' vous explique pourquoi.

1C’est le dernier volet d’une trilogie qu’il est préférable de connaître

 

Inspiré par Le Sorceleur, nouvelle médiévalo-fantastique imaginée par Andrzej Sapkowski (sorte de Tolkien polonais), The Witcher 3 : Wild Hunt est le dernier jeu d’une aventure démarré sur PC en 2007. Succès critique, elle a bénéficié d’une suite sur consoles et sort ce 19 mai son troisième opus. S’il n’est pas obligatoire d’avoir terminé les deux épisodes précédents, il est préférable d'en connaître l'intrigue. Car The Witcher 3 est un univers dense et complexe qui n’est pas sans rappeler celui de Game of Thrones.

Comme dans les épisodes précédents, le joueur incarne Geralt de Riv, beau gosse à la chevelure d’albâtre devenu “sorceleur” (“witcher” en anglais), à force d’entraînements et de mutations (d'où les cheveux dépigmentés). Doté de pouvoirs magiques et d’une force surhumaine, Geralt est aujourd'hui une sorte de tueur à gages de monstres. Un métier plutôt rare mais fort utile dans un royaume qui en regorge.

Dans ce troisième volet, Geralt le Sorceleur se lance deux défis : retrouver sa fille adoptive Ciri et mettre un terme à la chasse sauvage (“wild hunt”) menée par de mystérieux cavaliers qui sèment la terreur dans le royaume.

2Le terrain de jeu est immense (et sublime)

 

Annoncé comme 35 fois plus grand que The Witcher 2, ce nouvel épisode de la saga développée par CD Projekt RED ne fait pas les choses à moitié. Auréolé du titre de Grand Theft Auto du RPG” (Role Playing Game) avant même sa sortie public, The Witcher 3 : Wild Hunt propose au joueur un monde ouvert multi-régions qui regorge d’éléments à découvrir. Comptez trois heures de prologue uniquement pour vous plonger dans l’histoire et comprendre la mécanique du jeu. En prenant le temps de faire les quêtes secondaires et d'explorer toute la carte, le jeu s’étale sur plusieurs centaines d’heures portées par un scénario d’une rare richesse.

Vivant et cohérent, le vaste monde de The Witcher 3 se parcourt à pied, en bateau et bien sûr aux en chevauchant Ablette, le fidèle destrier que l’on peut siffler à volonté. Les plus pressés pourront également pour la première fois utiliser des “voyages instantanés” via des panneaux de signalétique.

Mais on ne saurait trop vous conseiller de profiter du paysage. Car The Witcher 3 est aussi sublime que dans les previews. Et si l’aventure The Witcher a bien démarré sur PC, ce troisième volet de la saga est une réussite sur consoles. Nul besoin d’avoir une bécane surboostée pour profiter des décors époustouflants conçus par le studio polonais, comme le prouve le site Gameblog.

3Ca reste un RPG

 

Encensé par les critiques, The Witcher 3 : Wild Hunt n’est pas pour autant à mettre entre toutes les mains. Rappelons qu’il s’agit d’un Role Playing Game (RPG), un jeu de rôle dont le gameplay repose autant sur les dialogues et l'exploration que sur les combats. Donc, si vous avez toujours trouvé que les elfes étaient des créatures ridicules ou que les multiples intrigues de Game of Thrones vous ont lassé, passez votre chemin.

Certes, The Witcher 3 a déjà été pré-commandé plus d’un million de fois grâce à une campagne marketing efficace mais la complexité du scénario, du gameplay et l’étendue de la quête pourraient rebuter plus d’un joueur habitué à des jeux plus linéaires.

Reste cette curiosité : plus de 16 heures de scènes de sexe seraient présentes dans ce troisième volet, dont une, particulièrement insolite, sur une licorne empaillée. Un argument (plutôt rare dans le monde asexué du jeu vidéo) qui pourrait s’avérer décisif, même chez les joueurs qui confondent encore Le Seigneur des Anneaux avec Le Silence des Agneaux.

The Witcher 3 : Wild Hunt est disponible sur PC, PS4 et Xbox One dès le 19 mai 2015, environ 60 euros.