Israël, Chine, Japon... les revirements de Donald Trump


Donald Trump tient-il parole, sur les questions internationales comme la Chine, Israël, ou le Japon ? Depuis qu’il est élu, Donald Trump a déjà changé d’avis. A-t-il le syndrome de la girouette ?

Parmi tous ces boucs émissaires, Donald Trump, en avait un qu’il mentionnait très souvent, la Chine ! Pendant sa campagne, Donald Trump reprochait à la Chine de détruire des emplois américains : “Nous ne pouvons pas continuer à laisser la Chine violer notre pays. C’est le plus grand vol de l’histoire”, tonnait Donald Trump en mai 2016.

Mais il y a une semaine, le nouveau président américain a fait marche arrière. Le président américain a appelé son homologue chinois Xi Jinping. Et ce que Donald Trump lui a dit au téléphone, est bien loin des propos virulents de la campagne. Désormais, il espère travailler de manière constructive avec les Chinois.

Et même une fois élu, Donald Trump fait ce qu’aucun président américain n’avait fait avant lui, depuis près de 50 ans. S’entretenir au téléphone avec la présidente de Taiwan, Tsai Ing-Wen, île non reconnue par la Chine, ni par les Etats-Unis d’ailleurs. Et 2 mois plus tard, Donald Trump dit à Xi Jinping ce qu’il a envie d’entendre. “Il n’y a qu’une seule Chine”, donc on oublie Taïwan.

Cette stratégie, Donald Trump l’a adoptée avec les Japonais aussi. Il y a 4 jours, il s’affichait avec le premier ministre Shinzo Abe, leur poignée de main n’en finissait pas. Comme si les provocations d’avant n’existaient plus. Notamment, sur la présence de milliers de militaires américains au Japon. Donald Trump considérait que c’était un “cadeau gratuit, inutile et sans intérêt”. Aujourd’hui, ses propos se sont adoucis : “Les Etats-Unis d’Amérique soutiennent le Japon, à 100%”, disait Donald Trump le 11 février 2017 à Palm Beach, aux Etats-Unis.

Même sur la question israélienne Donald Trump a changé d’avis. Il avait promis de déménager l’ambassade israélienne de Tel Aviv, à Jérusalem. Aujourd’hui, “la question n’est plus si simple”. Décidément, la diplomatie version Trump promet d’être agitée.

Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé