Quand François Hollande et Manuel Valls dénonçaient le manque de dialogue social en France


Face au blocage dénoncé par le gouvernement, la fermeté a comme un air de déjà-vu. On a cherché dans nos archives et six ans plus tôt, les rôles entre l'opposition et la majorité étaient inversés.

En 2010, le Premier ministre s'appelle François Fillon et il défend la réforme des retraites avec... fermeté. "L'intimidation, le blocage et la violence sont la négation de la démocratie et du pacte républicain", déclare-t-il dans l'hémicycle. En 2016, Manuel Valls dénonce le blocage du pays avec les mêmes termes : "Prendre ainsi en otage le consommateur, notre économie, notre industrie, ça n'est pas démocratique".

Revenons six ans en arrière quand Manuel Valls reprochait "l'absence de dialogue social", tout comme François Hollande. Quant aux ministres du gouvernement actuel, leur credo à l’époque c‘était de ne pas passer en force : "Vous êtes irresponsables, lorsqu'à force de mépris et de dédain vis à vis des Français, vous les poussez dans la rue", s'écriait Marisol Touraine, actuelle ministre de la Santé. 

Six années se sont écoulées, c’est fou comme le temps passe. Mais après tout, il n’est pas interdit de changer d’avis, surtout quand on a changé de point de vue.

 

Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé