Foire d'empoigne dans le 16e contre un centre d'hébergement d'urgence


"Hidalgo démission !" "Touche pas à mon bois !" "Brosse à caca." Le très cossu 16e arrondissement de Paris vit un véritable soulèvement populaire. L'objet du courroux des habitants : un centre d’hébergement d’urgence que l’Etat et la ville de Paris veulent construire en lisière du bois de Boulogne. Les riverains redoutent de voir s’installer près de chez eux un camp de migrants.

En fait, ce ne sont pas des migrants qui logeront dans les six Algéco, mais 200 travailleurs pauvres et sans-abris, mais lorsque mairie et préfecture tentent de l’expliquer, les riverains ne l'entendent pas. Depuis les gradins d'où manifestent les défenseurs du bois de Boulogne, les insultes fusent. “Le terrain est inconstructible salope”, crie l'un d'entre eux. Au bout de vingt minutes, les organisateurs de cette réunion publique font évacuer la salle. Claude Goasguen, le maire du 16ème arrondissement, défend la réaction de ses administrés et veut porter l’affaire devant les tribunaux.

Mais qu’auront les riverains en face de chez eux ? Pas exactement ce que montre ce tract distribué par les opposants au projet. Sur ce photomontage, les Algéco sont plus près des maisons que sur le dossier de la mairie, et quelques poubelles ont été rajoutées. Pas de quoi apaiser les esprits échauffés du 16ème arrondissement. ob_ba8a99_bois

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Publié par L’Œil du 20 heures / Catégories : Non classé