Information partielle...

(...) Dans cette période « troublée » de contestation de la loi travail depuis plusieurs semaines, force est de constater  (pour un auditeur moyen qui se contente des plages de grandes écoutes de type 7 h30 ? 9 h sur France Inter, ou 12 h - 13 h sur France Info, et/ou encore le 20 heures sur France 2), que même France Inter et France Télévision se contentent d'une (non-)information partielle, simpliste, non décortiquée,  sans dialectique, sans souci de donner la parole alternativement à des points de vue contradictoires, ou à des analystes (« experts » ou non d'ailleurs) qui soient capables d'expliciter les arguments d'avancées de la loi et les éléments « discutés » encore à améliorer.
Les « interviews » accumulés (...) semblent véritablement (et systématiquement) privilégier les discours négatifs, les « aboyeurs », ceux qui font peur (y compris aux journalistes ?) et donc ceux qui font l'audimat, avec une absence de contrargumentaire, de pédagogie, qui conduit  donc à de la désinformation, voire une information biaisée. Quand  parle t-on du fonds, quand tente-t on d'expliquer  les tenants et aboutissants de textes de loi certes complexes,  quand donne t-on la parole à des « personnalités » éventuellement « non françaises », potentiellement indépendantes, qui pourraient permettre un peu de recul face aux « micro-trottoirs » ou au « verbatim de café du commerce » qui nous sont « servis » à longueur de temps? (...) Car le « simplisme »,  c'est plus facile, c'est sûr, et moins prise de tête, messieurs les journalistes !  Mais c'est forcément pervers,  en ce sens que cette « non-information »  est anxiogène, inquiétante, par absence de repère, par absence de sens (...) Cette posture conduit à démonétiser la démocratie représentative (parlementaire), et la démocratie en général (...) @Marie-Christine et Marc M.