Nicolas Sarkozy au meeting de NKM "par amitié et fidélité"

Nicolas Sarkozy est venu soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet lors de son premier grand meeting de campagne au gymnase Japy ce lundi soir. Une première pour l'ancien président qui ne s'était jamais affiché publiquement aux côtés d'un candidat aux élections municipales. Premier retour dans un meeting également depuis son discours à la Mutualité au soir de sa défaite le 6 mai 2012.

Assis au premier rang, il n'a pas pris la parole à la tribune mais ne s'est pas fait prier pour s'exprimer devant la nuée de journalistes présents."Nathalie est quelqu'un que j'aime beaucoup, qui est une amie et qui a, pendant la campagne, été un soutien précieux. Ma présence est un témoignage d'amitié et de fidélité" nous a confié l'ancien chef de l'Etat en quittant la salle.

NKM était en effet la porte-parole du candidat Sarkozy en 2012.  Dans l’ouvrage que lui a consacré la journaliste Marion Mourgue, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'affranchie, l’ancien chef de l’Etat confie qu’il lui a "vivement conseillé" de se présenter à Paris. NKM espère que ce soutien de poids lui permettra de relancer une campagne compliquée alors que tous les sondages la donnent battue par sa rivale socialiste Anne Hidalgo.

"Il ne faut pas y voir un signe de son retour en politique" précisent toutefois les proches de l'ancien président. Difficile pourtant de ne pas voir là un nouveau caillou sur le chemin d'un probable retour en politique. C'est la seconde sortie publique de Nicolas Sarkozy en moins de deux semaines, dix jours après son déplacement à Châtelaillon pour remettre la légion d'honneur à Jean-Louis Léonard. Plus que jamais il semblait accréditer en Charente-Maritime l'idée d'un prochain retour en politique, lâchant dans son discours: "Je n'ai jamais eu un goût très prononcé pour la contemplation passive. Disons que je suis capable de faire un effort, de m'adapter... pour un temps". Avant de nous confier sur le ton de la plaisanterie dans le TGV du retour: "Surveillez ma barbe! Quand je me raserai ce sera un signe..."