Le jour où la jeunesse envahit les médias

Il y a eu des mois de travail, des années même. Près de deux ans de tournage pour les trois documentaires de Laetitia Moreau, et l’éclosion des premières questions de l’enquête dès l’hiver dernier.  Depuis, un enchaînement de tableaux Excel à en perdre une case, des conversations en jargon web à en perdre son latin (merci Upian !), des tournages, du montage, du graphisme, des engueulades, du remontage, du graphisme,… et une pâte à pain gonflant tout doucement dans nos ateliers, à force de la pétrir.

Et puis, alors que l’odeur se faisait finalement délicieuse, il a fallu livrer la brioche faite maison. Le jeudi 19 septembre, le projet « Génération Quoi » ne nous appartient plus ; il est à tous.

L’info infiltre les réseaux sociaux, les médias s’en emparent.

Disons le tout de suite : « ça fait plaisir ! »

Et puisque l’objectif de l’Observatoire est notamment de relayer ce qui se passera sur le web concernant cette génération des 18-34 ans, autant commencer directement par relever ce qui se dit de cette opération. Une revue de presse pleine de suffisance permettant de se balancer des fleurs avec une humilité aussi verdoyante que le Sahara ? Oui. On en a déjà honte.

LE MONDE, EUROPE 1, ANIMAFAC, PARTENAIRES PARTICULIERS

Les partenaires de « Génération Quoi » ont pris leur rôle à cœur et n’ont pas attendu pour lancer le débat avec leurs moyens respectifs.

  • Christophe Nick, producteur du projet était ainsi l’un des invités de l’émission « Des clics et des claques » animée par David Abiker et Guy Birenbaum sur Europe 1. L’occasion pour lui de réaffirmer son leimotiv : le mot « jeunes » n’a pas à trouver une place médiatique uniquement à côté des mots « faits divers ». Un programme à réécouter dès maintenant sur le site d'Europe 1, ou à télécharger directement en cliquant ici.

La station de radio a aussi profité de l’occasion pour faire réagir ses auditeurs sur l’image de la jeunesse habituellement véhiculée dans l’espace public. Des témoignages à retrouver ici et une enquête (aussi) disponible ici.

  • Les lecteurs du Monde n’ont, eux non plus, pas eu à surfer loin de leur rivage pour atteindre le fameux questionnaire. Le quotidien l’a en effet directement intégré sur son site internet, LeMonde.fr, tandis que la journaliste Pascale Kremer retraçait et récapitulait elle le déroulé de l’opération dans une seconde page (accessible ici).

LeMonde.fr

  • Sur Francetvinfo.fr, le site d'information de France Télévisions, les internautes se voyaient offrir deux plongeoirs pour venir barboter à nos côtés : le questionnaire, là aussi directement accessible et... ce même blog, l'Observatoire, hébergé sur leur plateforme !
  • Enfin, Animafac, réseau recensant plusieurs milliers d’associations étudiantes à travers la France réaffirmait sur son site internet son soutien au projet lors de son lancement : « Depuis de nombreuses années, notre réseau se bat pour que la voix des jeunes soit mieux entendue, mieux prise en compte dans le débat public, mieux appréciée aussi à sa juste valeur et dans toute sa diversité (sérieux, "Le jeune" n'existe pas !). (…) Nous sommes convaincus que c’est à travers ce type d’initiative que nous pourrons rappeler à chacun des 18-34 ans qu’il a aussi le droit de s’exprimer, de s’engager et de prendre position. »

ET AILLEURS ?

  • Pour découvrir un décryptage de l’opération dans le détail, c’est par là ! Un article fleuve, remarquablement pertinent, qui bénéficie de l’analyse bien affûtée des auteurs du Blog Documentaire.

RESEAUX SOCIAUX

  •  Sur Twitter, le hashtag #generationquoi avait déjà été utilisé près de 700 fois selon le site Tweetreach.com.

Parmi eux, de jolis compliments :

 

 

 

...et quelques critiques :

 

 

  • Sur Facebook, les internautes n'ont aussi pas tardé à réagir, sur la page officielle de l'opération et ailleurs. Ainsi, sur la page Facebook de France 2, Michelle G. se désole d’une « Génération qui veut tout et tout de suite », confortée par Paulette F. pour qui « on reste chez papa maman et quand il faut travailler on refuse tout ».

Que répondre à ça ? D’aller voir les résultats de Génération Quoi, pardi !