Crèmes solaires : le cancer des coraux ?

Hawaï, aux États-Unis, a lancé un défi à l'industrie pharmaceutique pour qu'elle fabrique des crèmes solaires moins polluantes.

Hawaï est le premier territoire à bannir la vente des crèmes solaires à base de produits chimiques. Sur les plages de l'archipel du Pacifique, huit millions de baigneurs viennent chaque année avec dans leurs bagages de quoi se protéger du soleil. Mais pourquoi les crèmes solaires sont-elles dans le viseur des autorités ? Pourquoi les interdire ?

Une pellicule de crème solaire dans l'eau

À Hawaï, il faut partir avec les plongeurs pour comprendre l'urgence à protéger le corail. Tout autour de l'île, la barrière est à quelques mètres de profondeur et les coraux sont l'une des merveilles de l'archipel. On y trouve du jaune, du rouge, et des filaments de bleu... Mais le trésor d’Hawaï est en train de mourir et les coraux brunissent les uns après les autres. En cause, la crème solaire devenue un véritable polluant, qui dépose une sorte de pellicule à la surface de l'eau qui suffit à mettre en danger le corail.

Reportage d'Agnès Vahramian, Fabien Fougère et Andreane Williams

Hawaï : au plus près d'un volcan très actif

Le volcan Kilauea, entré en activité, continue de perturber des zones habitées.

Le volcan Kilauea n'en finit plus de cracher sa lave. Depuis plusieurs semaines, le volcan hawaïen s'est réveillé, obligeant plusieurs personnes à quitter leurs logements. "On a voulu vérifier la réalité. La question maintenant est de savoir quand on va partir", confie une habitante résignée, qui est allée au plus près de la lave que crache encore Kilauea, trois semaines après son réveil.

"C'est comme un voisin très en colère"

Il est interdit de se rendre dans les zones évacuées, mais Edouard Frazer a tenu à se rendre dans sa ferme biologique afin de récupérer quelques affaires. "C'est comme un ennemi, un voisin très en colère", explique-t-il, fataliste. Sa maison a déjà été détruite deux fois par le volcan. Cette fois, c'est celle de son fils qui a été emportée. Les scientifiques sont incapables de prédire quand le phénomène s'arrêtera.

Reportage d'Agnès Vahramian, Fabien Fougère et Constance Longobardi

Tinder met fin à un "match" vieux de 2014 en réunissant les prétendants

Deux adolescents américains "matchent" sur Tinder en 2014, mais ne se rencontrent jamais. Tinder leur donne 24 heures pour trouver une destination où ils pourront enfin se voir physiquement. Un voyage tous frais payés par l'application à la flamme rouge.

Trois ans. C'est le temps nécessaire qu'il aura fallu à ces deux Américains, Josh Avsec et Michelle Arendas pour se rencontrer. En novembre 2014, les deux étudiants de l'Université d'Etat du Kent (Ohio) utilisent Tinder, l'application de rencontres pour les célibataires, disponible sur smartphone. L'attraction est réciproque, de sorte que l'application les met en relation. Une histoire somme toute ordinaire pour des millions d'utilisateurs.

Leur conversation débute le 20 novembre 2014, mais devient vite très décousue, laissant plusieurs mois d'intervalle entre les réponses. Chaque nouveau message s'accompagne d'excuses de part et d'autre : "Je suis désolée mon téléphone n'avait plus de batterie" (Michelle - 26/11/2014), "Je suis désolé, j'étais sous la douche" (Josh - 19/01/2015) ou encore "Vraiment navrée, j'ai eu une semaine chargée" (Michelle - 20/12/2015).

Amusé par la situation, Josh partage sur son compte Twitter une capture d'écran des "dialogues" quasi inexistants, à laquelle il ajoute : "Un jour, je vais rencontrer cette fille et ça va être épique. Regardez les dates des messages envoyés". Toujours sur le ton de l'humour, Michelle répond naturellement au commentaire : "Désolée, j'aimerais bien te répondre mais je vais avoir besoin de quelques mois".

La blague entre les deux inconnus aurait pu en rester là si Tinder ne s'était pas emparé de l'histoire. Le coup de com' est assuré. L'application leur propose de franchir le pas et de se voir. Enfin. Au terme d'une journée, les deux étudiants se sont mis d'accord sur le lieu de leur future rencontre : Hawaï. Un voyage tout frais payé par l'application.

Cette hypothétique idylle a été relayée plus de 27 000 fois sur le réseau social Twitter, nourrissant au passage, la jalousie de bien des internautes.

Yelen BONHOMME-ALLARD