Le compte twitter de Scott Kelly raconte ses aventures pendant la mission "Year in Space"

5 questions sur Scott Kelly, l'astronaute américain qui a passé le plus de temps dans l'espace

Scott Kelly est entré dans l'histoire ce jeudi comme l'Américain qui a passé la plus longue période en continu dans l'espace, avec 216 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), selon le compte Facebook de la NASA. 5 questions pour mieux comprendre son voyage :

1Déjà 7 mois... c'est bientôt fini ?

L'astronaute a déjà passé 216 jours, soit environ 7 mois, dans l'espace. Il restera à bord de la station spatiale pendant un an, jusqu'en mars 2016, tout comme son collègue russe Mikhail Kornienko, aux côtés des autres membres de l'équipe à bord de la station.

Jusque là, vous pouvez suivre les aventures de Kelly sur son compte Instagram :

2Qu'est-ce que la Station spatiale internationale (ISS) ?

L'ISS est un projet lancé par le président américain Ronald Reagan dans les années 1980. Il s'agit aujourd'hui d'un partenariat entre des agences spatiales américaine, russe, européennes, japonaise et canadienne.

La station, placée en orbite terrestre (vous pouvez même la voir !), permet de faire des recherches scientifiques sur l'environnement spatial. 

3A quoi bon rester dans l'espace si longtemps, si ce n'est pas pour aller sur Mars ?

Scott Kelly et Mikhail Kornienko participent à la "Mission Un An", qui est 2 fois plus longue que les missions habituelles, pendant laquelle ils subiront une batterie de tests médicaux.

L'objectif est d'étudier l'impact sur l'organisme humain qu'a un long séjour dans l'espace, dans l'optique d'une future mission vers Mars, qui devrait durer 30 mois selon la NASA (soit 2 ans et demi). Les scientifiques veulent savoir comment les astronautes résisteront à la vie en apesanteur, aux radiations (qui exposent les hommes au risque de cancer), au stress et à l'isolation dans l'espace.

4Pourquoi parle-t-on du frère jumeau de Scott Kelly ?

Scott Kelly a un frère jumeau identique, Mark Kelly, resté sur terre, qui participe à une autre étude. Les deux frères ont été examinés avant le départ de Scott pour l'ISS, et seront ré-examinés après le retour de Scott, pour détecter d'éventuelles divergences. Ainsi, la NASA pourra notamment étudier les effets du voyage sur l'ADN de l'astronaute.

Mark et Scott Kelly sont des jumeaux identiques. A un détail près : l'un d'entre eux va passer un an en continu dans l'espace. Crédit : site de la NASA

Mark et Scott Kelly sont des jumeaux identiques. A un détail près : l'un d'entre eux va passer un an en continu dans l'espace. Crédit : site de la NASA

5Est-ce vraiment un record ?

Pour un Américain, oui. Scott Kelly surpasse son homologue hispano-américain Michael López-Alegría, qui a passé 215 jours dans l'espace en 2007.

Crédit : compte Facebook de la NASA

Pour autant, Scott Kelly reste derrière le recordman international, le cosmonaute russe Valeri Polyakov, rentré sur terre en 1995 après 438 jours (près de 15 mois) sur la Mir, la station spatiale russe.

 

Quand chips et pizzas deviennent des icônes pour les droits des gays

Cachez cette tortilla que je ne saurais voir. C'est, en somme, ce qu'a demandé l'ancien gouverneur de l'Arkansas et candidat républicain Mike Huckabee à la marque de tortillas Doritos, qui a lancé des chips aux couleurs du drapeau gay en édition limitée :

doritos rainbow

Le mois dernier, Frito-Lay, la société propriétaire de la marque Dorito (qui appartient au fabricant de Pepsi, Cheetos ou encore Tropicana) a promis à tous ceux qui feraient un don à l'ONG pro-LGBT (Lesbiennes, Gay, Bisexuels et Transgendres) It Gets Better Project de leur envoyer un paquet de ses chips en forme de tortillas multicolores. L'opération est un succès, selon la marque : les stocks de Doritos arc-en-ciel sont désomais épuisés. Mais elle n'est pas du goût de Huckabee, qui est membre de l'église chrétienne baptiste américaine Convention baptiste du sud. Il est également opposé au mariage gay (légal sur tout le territoire américain depuis une décision de justice rendue cet été).

Mike Huckabee. Crédit : Gage Skidmore

Mike Huckabee. Crédit : Gage Skidmore

Défendre "les valeurs" de la marque de chips

Le Républicain a donc envoyé deux lettres enflammées à Frito-Lay dans laquelle il attaque le fondateur (gay) de l'ONG It Gets Better Project, David Savage. Huckabee l'accuse d'avoir proféré des propos "haineux et vulgaires" à l'égard des Chrétiens. Selon lui, David Savage aurait "appelé à la violence à l'encontre de ceux qui ne partagent pas son avis". Huckabee a notamment demandé à Frito-Lay si la société estimait Savage digne de représenter "ses valeurs". Sur sa page Facebook, Huckabee a  fait référence en particulier à une vidéo dans laquelle Savage critique les opinions du Républicain.

Certains internautes n'y sont pas non plus allés de main morte pour critiquer les chips multicolores. "Les sociétés tentent d'imposer des idées (en général, de gauche) aux Américains et s'attendent à ce qu'ont prennent ces idées comme des faits", écrit cette internaute, qui se présente comme chrétienne sur son profil Twitter :

Certains parle de "haine anti-Chrétiens" et d' "oppression" :

D'autres ont appelé à boycotter la marque :

Sur Facebook, la marque a répondu aux messages de critiques dans des échanges parfois très drôles, repérés par le Huffington Post :

 

Facebook, via HuffPost

Facebook, via HuffPost

 

"J'ai vraiment hâte de voir quelle édition limitée des Doritos vous allez lancer en l'honneur de la foi chrétienne. Peut-être des chips en forme de croix ou quelque chose comme ça." écrit un internaute.

Réponse de Doritos : "Bonjour, il n'y aura pas de chips en forme de croix. Malheureusement, les extrémités des chips ont tendance à casser dans le paquet, et vous vous retrouvez ainsi avec une représentation phallique des Doritos."

Plus loin, Doritos conclut : "Malheureusement nous ne pouvons répondre à votre désir insatiable de voir des Doritos phalliques. Et nous nous en excusons."

Opération de comm'

Malgré les critiques, l'analyste financière Marcia Mongelonsky estime que les Doritos multicolores sont du pain béni pour faire connaître la marque auprès des jeunes. Interrogée par Bakery and Snacks, elle a par ailleurs exprimé ses doutes quant à la réalité de l'engagement de la marque pour la cause gay. Selon elle, c'est surtout une opération de communication.

Pas de mariée, pas de pizza

Memories Pizza, dans la petite ville de Walkerton, Indiana . Crédit ; Jane Q. via Yelp

L'autre icône de la junk food américaine qui est devenu une icône de droits des gays est la pizza du restaurant Memories Pizza, dans l'état de l'Indiana. En avril dernier, le gérant de la pizzeria avait fait les gros titres pour avoir refusé de fournir un service de traiteur lors de mariages de couples homosexuels. L'homme de 61 ans invoquait ses convictions chrétiennes pour justifier ce refus. Face aux critiques et au boycott, le restaurant avait même dû fermer ses portes. Il a pu rouvrir au printemps dernier après une campagne de financement partificipatif qui a levé plus de 800 000 dollars en 48 heures, avec près de 30 000 donateurs.

Crédit : Z.S. via Yelp

Crédit : Z.S. via Yelp

Le gérant de la pizzeria ne refuse pas de servir les clients homosexuels, mais de livrer ses pizzas pour leur mariage. Mais selon UpRoxx, un couple d'homosexuels vient de le "forcer" à fournir des pizzas pour leur mariage (en fait, le renouvellement de leurs voeux). L'un des deux mariés, comédien, raconte l'histoire face à la caméra :

On ne connaît pas encore la réaction du gérant de Memories Pizza.

Crédit : Breville USA

Il a donné 6 mois de sa vie (et 1300€) pour concocter... un burger

Vous pensez que le sandwich est le plat plus le plus facile à préparer ? Pas si vite. Pour fabriquer un burger de A à Z - depuis le bun, en passant par les cornichons, le sel et la viande - comptez 6 mois et 1 500 dollars (environ 1 300€). C'est ce qu'a découvert Andy George en réalisant une vidéo intitulée "Comment faire un sandwich". Cet américain présente l'émission How To Make Everything, un programme diffusé sur le web qui retrace la totalité du processus de fabrication des objets que nous utilisons au quotidien, à partir d'éléments trouvés dans la nature. Il est, pour reprendre les mots de The Atlantic, un peu économiste, MacGyver et philosophe.

Andy George a donc récolté du sel de mer, trait des vaches et cultivé un jardin (entre autres). Un récapitulatif en 3 minutes :

Résultat en bouche ? "Pas si mal... Six mois de ma vie pour "pas si mal"... Ouais..." se désole Andy George face à la caméra.

L'émission détaille chaque étape de son long périple pour élaborer le sandwich. Ici, il tue et cuisine un poulet :

Pour le sel, Andy George est allé jusque dans l'océan pacifique pour trouver de l'eau de mer, avant de la faire bouillir et de rentrer à la maison en avion, avec un petit sac en plastique rempli de poudre blanche :

 

Dans d'autres épisodes de l'émission, Andy George a également concocté un soda, fabriqué un costume, un livre ou encore une bouteille. L'objectif : prendre conscience de la quantité de travail nécessaire pour produire toutes ces choses et du nombre de kilomètres parcourus pour importer chaque produit que nous consommons.

Pour regarder l'épisode en entier, c'est par ici : https://vimeo.com/ondemand/howtomakeeverything

Crédit photo : Christopher Crane pour Terracycle

Ces Américains qui ont renoncé à leurs études pour créer leur boîte

Tom Szaky, 32 ans, a quitté une université prestigieuse pour fonder sa propre entreprise. Aujourd'hui, cet Américain est surnommé le "magnat des déchets". Son but : "éliminer la notion même de détritus" grâce au recyclage, depuis les paquets de chips (transformés en lunettes de toilettes) jusqu'aux mégots de cigarettes (qui deviennent des cendriers).

L'entrepreneur a abandonné ses études dans la célèbre université américaine de Princeton pour créer sa startup, Terracycle, il y a presque 15 ans. Aujourd'hui, l'entreprise emploie 120 salariés et génère un chiffre d'affaires annuel de 15 millions d'euros. 

Un reportage de V. Astruc, R. Massini, S. Lumley et A. Monange.

Face au coût exorbitant des études aux Etats-Unis (les universités les plus prestigieuses peuvent demander jusqu'à 63,000 dollars l'année à leurs étudiants, soit 55 000 euros) certains Américains décident de ne pas passer par la case "diplôme" - surtout lorsqu'ils veulent travailler dans le domaine des technologies. Et pour cause : l'exemple de ces entrepreneurs sans diplômes inspire bien des Américains désireux de se lancer dans le monde de la tech.

Bill Gates, fondateur de Microsoft

L'homme le plus riche du monde selon Forbes, Bill Gates a quitté la prestigieuse université de Harvard à l'âge de 20 ans pour fonder avec un ami la société Microsoft, à l'origine du logiciel d'exploitation Windows.

Quarante ans plus tard, dans un post de blog, le milliardaire déconseille de prendre exemple sur lui. Il estime que l'Amérique a besoin de travailleurs qualifiés et que détenir un diplôme contribue à sortir de la pauvreté.

L'homme le plus riche du monde vous conseille de terminer vos études

L'homme le plus riche du monde vous conseille de terminer vos études

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook

Mark Zuckerberg a lui aussi quitté Harvard. Mais c'est grâce à l'université qu'il a eu l'idée de Facebook, qui à sa création en 2004 était un trombinoscope des étudiants de Harvard. Il a alors 19 ans. Il faut attendre 2006 pour que l'album photo en ligne s'ouvre au public. Selon Forbes, la fortune du trentenaire s'élève aujourd'hui à 40 milliards de dollars.

Zuckerberg a beau avoir quitté la fac, il n'aurait jamais eu l'idée de Facebook sans avoir étudié à Harvard

Zuckerberg a beau avoir quitté la fac, il n'aurait jamais eu l'idée de Facebook sans avoir étudié à Harvard

Jack Dorsey, fondateur de Twitter

Avant de co-fonder Twitter, Jack Dorsey était un "ex-étudiant de 29 ans qui avait abandonné ses études et portait parfois un tee-shirt arborant son numéro de téléphone et un piercing dans le nez", selon le journaliste du New York Times Nick Bilton.

Aujourd'hui PDG de Square (le site de paiement sur smartphone), Jack Dorsey possède une fortune estimée à 2,2 milliards de dollars (environ 2 millions d'euros) par Forbes.

Jack Dorsey a co-fondé Twitter après avoir abandonné ses études

Jack Dorsey a co-fondé Twitter après avoir abandonné ses études

Steve Jobs, fondateur d'Apple

Steve Jobs n'a jamais obtenu son diplôme de Reed College, à Portland. Ses parents avaient pourtant longuement économisé pour lui payer des cours dans cette université onéreuse.

Pour autant, Jobs est resté près d'un an et demi sur le campus pour suivre des cours qui l'intéressaient, notamment des de calligraphie, qui lui serviront plus tard pour concevoir la typographie du Mac. Il fondera sa société à 21 ans.

Steve Jobs a abandonné ses études à la fac au bout de 6 mois, mais est resté sur le campus pour suivre les cours qui l'intéressaient

Steve Jobs a abandonné ses études à la fac au bout de 6 mois, mais est resté sur le campus pour suivre les cours qui l'intéressaient

David Karp, fondateur de Tumblr

L'enfant prodige de la tech David Karp a abandonné le lycée avec le soutien de ses parents pour étudier les sciences informatiques, qui n'avaient pas leur place dans le cursus traditionnel dans les écoles new yorkaises à l'époque. Lui-même se considère comme une exception et ne recommande pas de quitter l'école.

Il y a trois ans, âgé de 26 ans, il a vendu son entreprise au géant américain de Yahoo pour plus d'1 milliard de dollars. Il en est désormais le PDG.

David Karp a revendu Tumbr a Yahoo. Il est désormais PDG de la société.

David Karp a abandonné l'école dès le lycée. Il est aujourd'hui PDG de Tumblr

La psychologie canine est aujourd'hui une discipline enseignée à l'Université.

Fashion shows, hôtels et spas, tout pour les chiens américains

C'est un fait, les américains adorent les chiens. Les Etats-Unis comptent environ 80 millions de chiens pour 320 millions d'habitants, soit 1 chien pour 4 habitants. Par comparaison, la France compte environ 8 millions de chiens pour 66 millions d'habitants (1 chien pour 12 habitants).

Pas surprenant donc que toute une économie se soit créée autour d'eux. Pas seulement les produits de supermarché, jouets et croquettes, mais bien des entreprises d'ordinaire réservées aux humains. A New-York, les chiens peuvent loger à l'hôtel, fréquenter un spa, aller voir leur psy et finir la soirée à un fashion show. La vie de sitcom. Pour chiens.

Reportage à New York de Samah Soula et Laurent Desbois.


BLOG - Le business du chien aux USA by ftv-geopolis

Les voitures sont un symbole de Daytona Beach depuis des décennies. (Ici en 1967)

L'été américain: Voitures sur plage à Daytona Beach

"C'est ça la vraie plage. Vous apportez votre voiture et vous vous jetez à l'eau." On savait que les américains adoraient les voitures, mais Daytona en est un temple parmi les temples. Sa plage est célèbre pour ses voitures de collections exhibées à côté des baigneurs et bikinis.

Reportage de Jacques Cardoze et Laurent Desbois.


BLOG - La culture automobile a Daytona Beach by ftv-geopolis

Cannabis gratuit à Washington DC!

Depuis quelques semaines, la possession et la consommation de cannabis sont légales à Washington. Les habitants de la capitale fédérale se sont prononcés pour en Novembre dernier, et malgré une tentative de dernière minute du Congrès républicain pour en bloquer l'application, la maire de Washington Muriel Bowser a entériné la légalisation fin février.

Vous pouvez donc sans crainte allumer un joint chez vous et transporter jusqu'à 56 grammes de cannabis sans crainte. En revanche, la vente de cannabis reste strictement interdite, ce qui créée un léger problème d'approvisionnement...
N'ayez crainte! DCCannabis, le principal lobby de la marijuana à Washington, a organisé une série de « seed share », des distributions gratuites de graines de marijuana.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le succès était au rendez-vous. Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement, et la queue devant le siège du lobby, situé sur Massachussets Avenue en plein embassy row -le quartier des ambassades- faisait plus de 200 mètres - de la représentation mexicaine à l'ambassade du Japon.

Malgré l'affluence, chacun est reparti avec une poignée de graines, suffisamment pour les 6 plants prévus par la loi plus quelques échecs . Les ont été achetées pour l'occasion par DC Cannabis, ou apportées par des volontaires, qu'ils soient enthousiastes du cannabis ou jardiniers incompétents, comme l'explique l'un d'eux: « J'avais acheté des graines sur internet après le vote en novembre dernier. Mais je suis incapable de faire pousser quoi que ce soit, donc autant qu'elles servent à d'autres. »Les magasins de matériel hydroponique doivent se réjouir...

T.L

Les indiens Oneida honorent « Le Magicien d'Oz » même si l'auteur voulait les massacrer

L'Histoire a été repérée par le Washington Post : La tribu indienne des Oneida veut investir 20 millions de dollars dans un casino nommé « Yellow Brick Road » (la route de briques jaunes) à Chittenango, au hommage au « Magicien d'Oz » de Frank L. Baum, natif de la ville.
Un unique, minuscule problème persiste: 20 ans avant d'écrire ce monument de la littérature enfantine, Frank L. Baum appelait à un génocide des indiens d'Amérique.

Dans une tribune du Aberdeen Saturday Pioneer, dont il était le rédacteur en chef, datée de 1890, Baum écrit: « Les Blancs, par droit de conquête, sont les maîtres du continent américain, et la meilleure sécurité pour les colons sur la Frontière sera acquise par l'annihilation totale des derniers Indiens. »
Il continue: « Pourquoi pas l'annihilation? Leur gloire s'est envolée, leur esprit est brisé, leur virilité disparue. Il est mieux qu'ils meurent plutôt que de vivre comme les misérables qu'ils sont. »

On peut imaginer en quoi ces prises de positions - il ne s'agit pas d'un incident isolé dans les écrits de Baum - pourraient gêner le projet de construction du casino, d'autant plus que les Oneida sont à la pointe de la lutte contre le racisme. Les revenus colossaux de leur autre casino, le Turning Stone, servent en partie à financer une campagne pour changer le nom de la franchise de football américain de Washington D.C, les Redskins (Peaux-rouges), qu'ils considèrent comme raciste.

Pourtant, les Oneida semblent se contenter des excuses faites par les descendants de Frank L. Baum à la nation Sioux en 2006. Dans l'article du Washington Post, le leader de la tribu Oneida, Ray Halbritter, explique qu'il s'agit d'un « magnifique message, nous sommes capables de dépasser nos différences par le pardon et le repenti. Nous regardons vers l'avant plutôt que vers l'arrière. »
D'autres indiens, dont des descendants des Sioux massacrés à Wounded Knee - Baum s'en était félicité - voient l'honneur fait au Magicien d'Oz comme une trahison.

Bien sûr, il y a un aspect économique au problème. Après deux décennies à dominer le marché des casinos dans l'état de New York, le monopole des Oneida sur les jeux d'argents est en danger. L'Etat vient d'accorder une licence à trois casinos non-indiens. L'emplacement de Chittenango -à quelques encablures du « hub » de Syracuse, lieu d'arrivée des New-Yorkais - et le potentiel commercial du Magicien d'Oz sont de puissants atouts à faire valoir...

 

T.L

Grumpy Cat, plus prolifique que Di Caprio en 2014?

C'est le chat le plus célèbre du monde. C'est aussi le top model le plus prolifique de la planète. Grumpy cat, ou chat grincheux, est une chatte de deux ans et demi devenue une véritable star du Net. Sa moue boudeuse lui a permis d'attirer près de 17 millions de fidèles sur sa chaine Youtube.

Aujourd'hui, Grumpy Cat est multi-millionnaire. Selon la presse britannique, elle aurait meme permis à sa maitresse, Tabatha Bundesen, d'empocher près de 100 millions de dollars depuis le début du phénomène. Un record! (A titre de comparaison, Leonardo Di Caprio a empoché 45 millions de dollars et Scarlett Johansson 17 millions). Bundesen, elle de son coté, réfute un tel chiffre sans preciser le montant exact de ses revenus.

Des spécialistes du secteur estiment cependant à plusieurs millions de dollars l'argent gagné par Grumpy Cat.

Un conte de fée a l'américaine pour Tabatha Bundesen. A 29 ans, cette native de l'Arizona a pu quitter son travail de serveuse et court aujourd'hui les plateaux de télévision, les studios de cinéma et enchaine les signatures de contrats.

Pour Grumpy cat et Tabatha, tout a commencé en septembre 2012. Le frère de cette dernière prend alors en photo son chat et met la photo en ligne. Atteinte de nanisme félin et de malocclusion dentaire, Tardar Sauce, de son vrai nom, présente une moue boudeuse qui va faire d'elle une méga star en 24h.

Deux ans plus tard, Tardar Sauce, devenue Grumpy cat, a sa propre marque de café glacé, elle est l'ambassadrice d'une marque de croquettes pour chat et a fait la couverture du New York Magazine.

Son premier film, Le pire Noel de Grumpy Cat de tous les temps a attiré pres de 2 millions de téléspectateurs a la fin du mois de novembre.

Obama en 3D, plus vrai que nature !

Le président américain s'est prêté à une séance photo un peu particulière. Barack Obama s'est fait tirer le portrait entouré d'un dispositif de lumières et de caméra inédit. L'objectif : obtenir une réplique parfaite de son buste en trois dimensions grâce à des imprimantes nouvelles générations. Le résultat est saisissant.