Les chevaliers de l'ordre Jedi ont fait du culte de Star Wars une vraie philosophie, un mode de vie.

Confréries, collectionneurs et pros du sabre laser : quand Star Wars devient une religion

Alors que "Le réveil de la force", le septième opus de la saga Star Wars, est sorti mercredi sur les écrans français, ces fans font de La guerre des étoiles un vrai mode de vie, presque un culte.

Certains se repassent les films en boucle. D'autres on fait la queue pour voir en avant-première "Le Retour de la Force". Aux Etats-Unis comme ailleurs, il existe un vrai culte autour de Star Wars. France 2 est allé à la rencontre de ces adeptes de la Force. 

Parmi les accros, on compte les membres de l'ordre des chevaliers Jedi. Au programme : méditation, philosophie et entraînement physique. A New York, d'autres fans s'exercent avec sérieux au maniement du sabre laser. Plus classique mais tout aussi extravagant, Steve collectionne des goodies de la saga depuis près de 40 ans.

Découvrez le reportage de Valérie Astruc, Régis Massini et Fabien Ortiz :

Vous pensiez les émissions de téléachat réservées aux produits minceur miracles et aux bijoux flashy ? Détrompez-vous : Gun TV vendra des armes à partir de janvier 2016.

Gun TV, une chaîne de téléachat consacrée aux armes, débarque sur les écrans américains

Dans un pays où l'on compte plus d'une fusillade par jour, la création de Gun TV fait grincer des dents. Comme son nom l'indique, Gun TV est une chaîne spécialisée dans la vente d'armes, de munitions et autres gilets de chasse. La chaîne doit arriver sur les écrans américains début 2016. Elle sera disponible par abonnement, via câble et satellite, selon The Guardian.

Comme sur une chaîne de shopping traditionnelle, les téléspectateurs pourront assister aux démonstrations des équipements, qu'ils pourront ensuite acheter sur internet ou par téléphone. Particularité de la chaîne : les articles ne seront pas expédiés directement au domicile des clients, mais au vendeur d'armes le plus proche, qui sera chargé de vérifier les antécédents de l'acheteur, conformément à la législation.

La chaîne se lance en plein débat sur le contrôle des armes

Alors que l'enquête sur les attentats qui ont fait 14 morts à San Bernardino mercredi est toujours en cours, et que Barack Obama appelle à renforcer le contrôle des armes à feu, l'ironie de l'annonce est mordante.

Pourtant, les fondateurs de Gun TV, un couple résidant en Californie et qui a travaillé sur d'autres émissions de téléachat par le passé, ne pensent pas que la création de la chaîne aura pour conséquence d'augmenter le nombre d'armes en circulation. "La philosophie de notre business est de répondre à une demande, pas d'en créer une", a affirmé Valerie Castle, l'une des fondatrices de Gun TV, au Desert Sun. Gun TV s'est engagée à diffuser des vidéos sur la nécessité de respecter la loi et la sécurité d'autrui. Le couple a même baptisé la société qui possède Gun TV "Social Responsibility Network" (le réseau de la responsabilité sociale).

La vidéo de présentation de Gun TV :

Les anti-armes ne sont pas de cet avis. "Tant de personnes sont tuées par les armes chaque jour aux Etats-Unis, nous devons y réfléchir sérieusement. Mon instinct me dit que [cette chaîne] est la dernière chose dont nous avons besoin", déplore Laura Cutilletta du Law Center to Prevent Gun Violence, un think-tank basé à San Francisco, contactée par un journaliste de Desert Sun. "Acheter une arme pour votre maison n'est pas une décision qui doit être prise à 3 heures du matin parce que vous regardez la télévision", a ajouté Cutilletta, faisant référence aux achats impulsifs parfois provoqué par de les programmes de téléachat.

Les Américains achètent de plus en plus d'armes

La demande d'armes est réelle aux Etats-Unis : de plus en plus d'Américains font l'acquisition d'une arme, selon les chiffres du FBI cités par le NYT. La faute, peut-être, au sentiment d'insécurité qui a envahi le pays après les récentes fusillades, et aux encouragements de certains officiels, comme ce shérif qui a conseillé à ses administrés de porter leur arme après le massacre de San Bernardino.

Les fondateurs de Gun TV ont refusé de répondre à nos questions. "Du fait des pressions inhérentes au lancement de l'affaire, ils n'ont pas le temps pour des questions ou des interviews" a indiqué leur porte-parole.

 

Ces vidéos bizarres du candidat Ted Cruz révèlent les rouages de la politique américaine

En août dernier, Ted Cruz nous avait gratifiés d'une vidéo dans laquelle il grille du bacon sur une mitrailleuse - symbole s'il en faut des liens ténus entre le lobby des armes et les conservateurs :

Cette fois, les nouvelles vidéos bizarres de Ted Cruz sur Youtube mettent en scène non seulement le candidat républicain, mais aussi sa famille et son personnel de campagne :

Le sénateur du Texas et candidat à la Maison blanche Ted Cruz fait la moue dans une vidéo non éditée, repérée par CNN.

"Nous nous battons pour un monde qui sera le monde de nos enfants" s'exclame avec emphase Ted Cruz, face à la caméra. Le candidat républicain est coupé par un éternuement. Il laisse la personne tousser, et fait la moue.

CNN a compilé la douzaine d'heures de vidéos. On y voit notamment l'hésitation des membres de la famille Cruz à enlacer Ted, ou nombreuses répétitions pour filmer le parfait dîner en famille :

Comment ces vidéos bizarres du sénateur du Texas ont-elles pu se retrouver sur Youtube ? Les images, publiées par le propre personnel de campagne de Ted Cruz, étaient vouées à être montées pour en faire des spots publicitaires en faveur du candidat.

Ces vidéos témoignent d'un rouage central du financement des campagnes politiques aux Etats-Unis : l'existence des PAC (Political Action Committees ou Comités d'Action Politique en français). Les PAC sont des organisations privées qui financent des campagnes publicitaires en faveur des candidats. Les règles électorales interdisent en effet aux candidats à la Maison blanche de coordonner directement leurs actions avec leurs PAC. Comme l'explique CNN dans la vidéo, les candidats publient donc parfois les rushes de leur publicité de campagne sur Youtube, de sorte que les PAC puissent ensuite les utiliser dans leurs spots publicitaires.

Les candidats, explique le NY Mag, publient donc parfois les rushes de leur publicité de campagne sur Youtube, de sorte que les PAC puissent les utiliser dans leurs spots publicitaires. Au total, une quinzaine d'heures de vidéos ont été publiées. La majorité est inintéressante, comme le montre l'un de ces rushes, repéré par NY Mag. Il dure 50 minutes :

"Un homme dont les cheveux sont des réfugiés de son cuir chevelu, Donald Trump" estime qu'il fait trop froid aux Etats-Unis pour les Syriens, se moque Stephen Colbert.

L'humoriste Stephen Colbert se moque des Républicains qui veulent un moratoire sur l'accueil des réfugiés syriens

Après les attentats de Paris, "La question de laisser entrer ou non les réfugiés syriens [aux Etats-Unis] est devenue la nouvelle question politique. Elle a pris la place de l'ancienne question politique : faut-il laisser entrer les Mexicains dans ce pays ?" s'est moqué l'humoriste Stephen Colbert dans son émission cette semaine. Il faisait notamment référence aux nombreuses déclarations-choc du candidat républicain Donald Trump sur les immigrés mexicains, qui se sont récemment transformées en critiques du plan d'accueil de 10 000 réfugiés annoncé par l'administration Obama en septembre.

Les Républicains se sont en effet empressés d'utiliser les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre pour appuyer leur demande de moratoire sur l'accueil des réfugiés syriens. Ils affirment ainsi vouloir empêcher toute infiltration d'islamistes parmi les migrants qui fuient la guerre civile en Syrie.

Résultat : la chambre des Représentants a de facto voté la suspension de l’accueil de réfugiés syriens et irakiens cette semaine, malgré la menace de veto du président Obama. Adopté avec une majorité de 289 voix contre 137, le texte a été voté par une partie des Démocrates et renforce le processus de vérification des antécédents des réfugiés. Il doit désormais être examiné par le Sénat. 

Le texte ne prévoit pas de sélectionner les migrants en fonction de leur religion, une proposition défendue par les candidats républicains Ted Cruz et Jeb Bush pour privilégier les Chrétiens. L'humoriste Stephen Colbert s'est largement moqué des deux candidats dans son émission cette semaine :

Le sénateur Ted Cruz a en effet déclaré qu'il n'y avait "pas de risque réel que des Chrétiens commettent des actes terroristes". Colbert saisit la perche : "oui, bien sûr, les Chrétiens n'ont jamais commis des actes de terreur" affirme-t-il pendant que les images des atrocités commises par le Ku Klux Klan apparaissent.

Et comment différencier les Chrétiens des non-Chrétiens ? "Jeb Bush a la réponse", affirme Colbert. La réponse de Jeb Bush apparaît à l'écran : "Et bien, vous êtes Chrétien. Enfin, vous pouvez prouver que vous êtes Chrétien". Une journaliste à Bush demande comment. Réponse du candidat républicain : "je pense que vous pouvez le prouver". Sur le plateau de l'émission, le public s'esclaffe.

Stephen Colbert s'est également moqué de Donald Trump, qui a affirmé que le Minnesota était trop froid pour les réfugiés syriens. "Effectivement, c'est une décision difficile pour les réfugiés", a commenté Colbert, "est-ce que je veux rester dans une zone en guerre, où ma famille est menacée d'une mort presque certaine ? Ou est-ce que je veux aller dans un endroit où je vais devoir mettre une veste avant d'aller au centre commercial ?". "Enfin, je veux dire, tu te balades avec ta veste, tu transpires, tu sors, tu oublies de remettre ta veste et tu attrapes un rhume - je préfère tenter ma chance avec l'Etat islamique", s'est-il gaussé.

Colbert avait pourtant commencé l'émission en déclarant qu'il ne voulait plus entendre parler de l'organisation terroriste, omniprésente dans les médias depuis les attentats de Paris. "Voilà le deal", a-t-il annoncé en s'adressant aux djihadistes, "Vous voulez vivre comme au VIIe siècle ? Alors vous ne pouvez pas passer à la télé !".

Vol en propulsion autour de la statue de la liberté, à New York. Crédit : JetPack Aviation

La vidéo du jour : Il vole autour de la statue de la liberté avec un sac à dos à propulsion

La semaine dernière, un homme s'est envolé au dessus de l'Hudson River à New York grâce à un petit bijou de technologie : le jetpack, un genre de sac à dos à propulsion.

C'est l'un des créateurs de l'engin qui s'y est collé. Son exploit a été filmé pour assurer la promotion de la société qui a fabriqué l'appareil, JetPack Aviation. La vidéo :

Pour sa lancer dans l'épopée, la société a dû recueillir l'approbation des autorités américaines de l'aviation, indique le communiqué de presse de JetPack Aviation. Dix ans de travail ont été nécessaires pour mettre la technologie au point.

Mais ne vous emballez pas, le jetpack n'est pas encore disponible à la vente.

Crédit : JetPack Aviation

Crédit : JetPack Aviation

Source : page Facebook officielle de Thomas Pesquet

Immersion avec un astronaute français, au coeur du programme d'entraînement de la NASA

La NASA recrute. L'agence spatiale américaine a annoncé au début du mois qu'elle accepterait les candidatures de pilotes, d'ingénieurs, de scientifiques et de médecins le mois prochain. Salaire annuel : entre 60 000 et 135 000 euros par an.

L'offre est réservée aux citoyens américains. Mais ces derniers n'ont pas le monopole de l'espace : les Français qui rêvent de s'envoler vers les étoiles peuvent prendre pour exemple Thomas Pesquet, 37 ans, qui sera bientôt le dixième Français à aller dans l'espace. Il se prépare à passer six mois sur la Station spatiale internationale, de novembre 2016 à mai 2017.

Originaire de Rouen, Thomas Pesquet rêve des étoiles depuis de nombreuses années. L'astronaute a rejoint les rangs de l'Agence Spatiale Européenne a en 2009, après une carrière de pilote à Air France et d'ingénieur aérospatial.

Il exercera désormais ses talents d'ingénieur en orbite terrestre dans la station, qui permet aux agences spatiales américaine, russe, européennes, japonaise et canadienne de conduire des recherches sur l'environnement spatial. 

Valérie Astruc, Laurent Desbois, Régis Massini et Fabien Ortiz l'ont suivi dans le centre d'entraînement de la NASA à Houston :

La vidéo de Josha Feuerstein, qui entend forcer Starbucks à souhaiter un "Joyeux Noël à ses clients", est rapidement devenue virale.

Un chrétien évangélique affirme que les gobelets de Starbucks s'attaquent à Jésus, et sa vidéo devient virale

Jusqu'à présent, les gobelets de Starbucks se paraient de symboles de Noël, tels que les flocons de neige, à l'approche des fêtes. Mais cette année, la chaîne de cafés américaine a banni les références à Noël sur ses gobelets de saison. Seule allusion aux fêtes de fin d'année ? Leur couleur rouge. Résultat : certains chrétiens y ont vu une atteinte à leur foi.

Parmi eux, Joshua Feuerstein, qui se décrit comme un chrétien évangélique sur son site internet, a publié une vidéo devenue intitulée : "Starbucks A RETIRE NOEL de leurs gobelets parce qu'ils détestent Jésus". Elle a été vue plus de 12 millions de fois :  :

Joshua Feuerstein dans le texte :

"A l'ère du politiquement correct, nous devenons tellement ouverts d'esprit que nos cerveaux nous tombent littéralement de la tête. Vous réalisez que Starbucks voulait retirer le Christ et Noël de leurs nouveaux gobelets ? D'où leur couleur rouge. Vous réalisez que Starbucks n'a pas le droit de souhaiter un joyeux Noël à ses clients ?

Eh bien j'ai décidé, au lieu de simplement boycotter [Starbucks], pourquoi ne pas créer un mouvement : j'entre, je commande un café, ils me demandent mon nom [pour l'écrire sur le gobelet] et je leur dis que mon nom est 'Joyeux Noël'. Alors, devine quoi Starbucks ? Je t'ai forcé à écrire 'Joyeux Noël' sur tes gobelets !".

L'homme appelle ensuite tous les chrétiens à faire de même et à partager la photo de leur gobelet rouge estampillé "Joyeux Noël".

Joshua Feuerstein ajoute qu'il portait son "tee-shirt Jésus Christ" lorsqu'il s'est rendu dans le café, et qu'il avait même un pistolet sur lui, car Starbucks "déteste" le deuxième amendement de la constitution américaine (qui concerne le droit de porter des armes), affirme-t-il. En 2013, le PDG de Starbucks avait en effet demandé aux Américains de ne plus porter d'armes dans les cafés de l'enseigne.

Les gobelets de la discorde. Ils arborent un rouge festif, mais ne sont plus estampillés d'un "Joyeux Noël" Crédit : Starbucks

Les gobelets de la discorde. Ils arborent un rouge festif, mais ne sont plus estampillés d'un "Joyeux Noël" Crédit : Starbucks

Selon Starbucks, le nouveau design des gobelets est voué à créer une culture de l'intégration et à montrer que les clients de toutes confessions sont les bienvenus dans ses cafés. En effet, tout le monde ne fête pas Noël pendant les vacances de fin d'année - les Juifs célèbrent par exemple Hanukkah. Pour autant, Starbucks propose toujours des produits qui font référence à Noël, comme son café "Christmas blend" (mélange de Noël).

Quand certains internautes ont répondu à l'appel de Joshua Feuerstein en postant des photos de leur gobelet estampillé "Merry Christmas" (Joyeux Noël), d'autres ont détourné le hashtag proposé par l'évangéliste, #MerryChristmasStarbucks, pour le railler :

"Si des tasses de café définissent ton Noël, chéri, c'est toi qui as besoin de Jésus"

"Franchement, c'est juste une tasse de café"


Ania Nussbaum

Ben Carson s'adresse généralement à un électorat de familles chrétiennes. Le rap doit d'aider à séduire les jeunes Afro-américains urbains. Crédit : Gage Skidmore

Ben Carson veut séduire les jeunes noirs grâce au rap

L'ultra-conservateur Ben Carson a déjà convaincu une large partie des Républicains qu'il est le meilleur candidat pour les représenter à l'élection présidentielle de 2016, selon les derniers sondages. Mais ça ne lui suffit pas.

Ce chrétien convaincu, connu pour ses déclarations-choc prononcées avec douceur, tente de séduire de nouveaux fans : les jeunes Afro-Américains urbains.

Pour ce faire, le candidat, qui aime raconter comment il a grandi dans la pauvreté avant de devenir un neurochirurgien surperstar, a investi dans un spot publicitaire de 60 secondes, une chanson intitulée "Freedom" (Liberté) et interprété par le rappeur Aspiring Mogul, selon ABC News. Le refrain ? "Soigne, vote, vote... Inspire, vote, vote... Ressuscite, vote, vote... Ben Carson 2016, vote et soutiens Ben Carson, pour notre prochain président, ce serait super". Il est suivi d'extraits de discours du candidat.

A écouter ici :

Selon ABC News, Carson a dépensé 150 000 dollars faire diffuser le spot ce vendredi à Miami, Atlanta, Houston, Detroit, Birmingham en Alabama, Jackson dans le Mississippi, Memphis dans le Tennessee et Little Rock dans l'Arkansas. 

C'est une première pour Ben Carson, qui en général s'adresse plutôt aux chrétiens, aux familles et aux femmes de plus de 40 ans, rappelle ABC.

 

 

L'avocat ne fait pas partie des costumes les plus populaires, sauf peut-être pour les femmes enceintes. Source : Reddit

Quels étaient les déguisements d'Halloween les plus populaires cette année ?

Le 31 octobre dernier, près de la moitié des Américains ont fêté Halloween, selon une estimation de la National Retail Federation, qui représente les commerces de détail aux Etats-Unis.

Comme en France, Halloween est l'occasion pour les enfants de se sont parer de leurs plus beaux déguisements pour sonner aux portes des maisons et des commerces pour réclamer "des bonbons ou des sorts" - ce qu'en anglais on nomme le "trick or treating".

Mais la fête d'Halloween, importée par les migrants irlandais et écossais au XIXe siècle, qui représente un énorme business aux Etats-Unis, est surtout une affaire d'adultes. Au total, les 157 millions d'Américains qui ont célébré Halloween cette année ont dépensé 6,7 milliards de dollars (6 milliards d'euros), dont 1,2 milliard de dollars pour se déguiser pour les adultes (contre moins d'un milliard pour les enfants).

Les plus accros à Halloween sont les 18-34 ans : 80% d'entre eux ont célébré Halloween, surtout en investissant dans un costume et en participant à une fête.

Quels ont été les déguisements les plus populaires cette année parmi les adultes ? Voici le top 10 issu d'un sondage commandé par la National Retail Federation :

1Indétrônable : la sorcière

4 millions d'adultes se sont déguisés en sorcière, le déguisement le plus populaire depuis plus de 10 ans, dans des versions plus ou moins affriolantes.

Margaret Hamilton dans Wicked Witch of the West, 1939

Margaret Hamilton dans Wicked Witch of the West, 1939

2Un animal

Ici, un serpent. Source : reddit

3Un personnage de Batman

Le Pingouin. Source : reddit

4Zombie

5Un personnage de Star Wars

Les déguisements de Star Wars sont d'autant plus populaires que le nouvel opus "Le réveil de la force" arrive dans les salles en décembre 2015. Source : reddit

6Pirate

7Vampire

8Un super héros ou héros de film d'action

 

Les personnages de Léon (Jean Reno) et Mathilda (Nathalie Portman). Source : reddit

9Médecin/infirmière

Source : reddit

10Un personnage de film d'horreur

En comparaison, voici le top 10 chez les enfants :

1Princesse

2Un personnage de Batman

3Un personnage de film d'action ou super héros

4Un animal

5Un personnage du dessin animé de Disney Frozen

6Un personnage de Star Wars

7Zombie

8Sorcière

9Citrouille

10Minion

Les costumes d'animaux

Le business d'Halloween concerne aussi les animaux : 20 millions d'Américains ont déguisé leur animal de compagnie. Voici les 3 déguisements les plus populaires chez nos amis les bêtes :

1Citrouille

dog citrouille

2Hot Dog

3Personnage de Batman

batman dof

Au total, chaque Américain qui a fêté Halloween cette année a dépensé en moyenne 74 dollars (67 euros) en décorations, costumes, bonbons, et articles de fête.

Source : compte Facebook de Adore Liyah

Une policière danse la "Nae Nae dance" pour désarmorcer un conflit, et Obama approuve

Face à un conflit entre ados, une policière s'est mise à danser l'ultra-populaire "Nae Nae dance" pour désamorcer les tensions, ce lundi, à Washington. La vidéo de sa performance a fait le tour des réseaux sociaux, et même Obama a approuvé la "méthode Nae Nae".

Connaissez-vous la "Nae Nae dance", qui fait fureur aux Etats-Unis ? Elle est tirée du clip "Watch Me" du rappeur américain Silentó, dont la chanson est sortie cet été. Malgré des paroles absurdes ("regarde moi fouetter, regarde moi Nae Nae"), impossible d'échapper au clip et au refrain de "Watch Me" :

La "Nae Nae dance" est populaire parmi les ados, mais aussi parmi les policiers. A Washington cette semaine, une policière s'approche d'un groupe d'adolescents qui vient de se disputer et leur demande de se disperser. Mais Aaliyah Taylor, 17 ans, n'écoute pas les directives et reste sur place. Elle se lance dans la "Nae Nae dance". La policière aurait pu sévir et lui ordonner de partir ou la punir. Mais elle adopte une toute autre méthode : elle relève le défi et se met elle aussi à danser. La scène est filmée et fait le tour du web :

Résultat ? Le groupe s'esclaffe et le conflit cesse. Barack Obama, le maire et le chef de la police de Washington ont complimenté l'officier de police pour sa méthode douce de résolution des conflits.

"Au lieu de s'engager dans un conflit avec nous, elle a essayé de retourner la situation et d'en faire quelque chose de drôle", a commenté l'adolescente qui apparaît dans la vidéo. "Je ne pensais pas que les policiers pouvaient être aussi cools"

Contactée par le Washington Post, l'agent de police a refusé de communiquer son identité. "C'est un peu embarrassant de voir que ça a fait toute une histoire", a-t-elle déclaré, "c'est notre travail au quotidien".

Après la publication cette semaine d'une vidéo montrant un policier qui interpelle une lycéenne avec brutalité, dans une salle de classe de Caroline du Sud, la "méthode Nae Nae" offre une vision réjouissante du travail des forces de l'ordre, souvent pointées du doigt pour leurs méthodes violentes.

"Je pensais que tous les policiers étaient cruels" a affirmé Aaliyah Taylor. "Maintenant, j'ai vu qu'il y avait des policiers dignes de ce nom".