Polémique autour de la mort d'un migrant à Florence

"Ali Muse est mort par la faute de l'Etat" peut-on lire sur cette banderole

L’Italie aujourd’hui : tensions autour de l’accueil des migrants – Nouveaux rebondissements dans l'affaire de cyber-espionnage

La mort d’un migrant dans l’incendie d’un centre de Florence fait polémique

Selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 361 678 migrants ont débarqué sur le sol italien en 2016, un record. Face à ces arrivées massives, le pays se trouve plus que jamais désarmé. Les centres d’accueil sont pleins et pour beaucoup dans un état d’insalubrité alarmant. La semaine dernière, une jeune ivoirienne est morte dans un centre près de Bologne et l’arrivée tardive des secours avait fait polémique. Les migrants du centre avaient alors spontanément pris en otage les bureaux du centre pendant quelques heures pour faire entendre leur colère. Dans la nuit de jeudi soir, c’est après l’incendie d’un centre à Florence et la mort d’un Somalien que de nouveaux mouvements de colère ont explosé dans la rue. Le climat est de plus en plus délétère, alors même que la saison hivernale ne voit pas le nombre d’arrivées en Méditerranée diminuer.

De nouveaux cas de piratage

Depuis mercredi l’affaire secoue toute l'Italie, des milliers de comptes mails piratés parmi lesquels ceux de Matteo Renzi et celui du président de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi. L’enquête révèle aujourd’hui que la liste des victimes s’élargit. Ce sont en effet, plusieurs entreprises italiennes de premier plan qui ont vu leurs données dérobées entre 2011 et 2016, entre autres l’entreprise ferroviaire Trenitalia ou la poste Italienne. Plusieurs personnalités politiques s’ajoutent elles aussi à cette liste comme l’ancien ministre du travail Maurizio Sacconi. Plus qu’une simple affaire de piratage, cette cyberattaque révèle les défaillances du système de surveillance italien qui a accumulé des années de retard, à tel point que la Repubblica parle aujourd’hui d’année 0.