L’Italie aujourd’hui : plan d’évacuation après le tremblement de terre, crise des transports à Rome et Costa Concordia

L’urgence de l’évacuation des survivants du tremblement de terre

L’hiver étant de plus en plus proche, c’est une véritable course contre la montre pour évacuer les rescapés du tremblement de terre, survenu il y a onze jours en Italie. En effet, des orages et des éventuels glissements de terrain sont prévus. Vasco Errani, commissaire exceptionnel chargé de la reconstruction, ainsi que Fabrizio Curcio, chef du département de la protection civile, ont pour premier objectif d’évacuer les habitants (environ 4700 personnes) des campements et de leur trouver des solutions d’hébergements adaptés à l’hiver. Le défi reste de convaincre certains de quitter leur ville, parfois leurs exploitations agricoles. Une évacuation qui reste provisoire puisque les sept prochains mois seront mis à profit pour réaliser des maisons temporaires qui permettront aux habitants d’être logés “de façon qualitative” , indique Vasco Errani.

 

Rome : transports au ralenti

Parmi les récentes démissions en série à la mairie de Rome, celle du patron d’une des deux grandes entreprises de la ville, ATAC, la société des transports, tombe très mal. En effet, la situation du service de transports de la capitale italienne est critique. Avec une dette d’1,3 milliards d’euros, la société ne parvient plus à payer les fournisseurs. Or, la plupart des bus, qui ont entre 10 et 20 ans, nécessiteraient des pièces qui n’arrivent plus. Les dernières sont arrivées en juillet et les réserves ont été épuisées en un mois et demi. Plus de 40% des bus restent garés toute la journée dans ces entrepôts, en attente de réparations qui ne peuvent être réalisées. Toutes les lignes de bus romaines vont être modifiées en fonction de la disponibilité des véhicules.

 

La colère des passagers français du Costa Concordia

Plus de quatre ans après le naufrage du Costa Concordia, des passagers français n’ont toujours pas récupéré certains de leurs biens et menacent de porter plainte. D’après eux, ils auraient été volés lors des opérations de démantèlement de l’épave. La responsable du collectif français a lancé la polémique dans Le Parisien : “ Mystérieusement, pour les ponts supérieurs, ce sont tous les coffres-forts avec des valeurs importantes qui ont disparu ». Mais la société Costa Crociere décline toute responsabilité, soulignant que l’épave était sous la responsabilité de la justice italienne. Le remboursement d’environ 11.000 euros pour compenser les objets perdus pendant le naufrage et les objets effectivement rendus ne suffisent pas. Des erreurs de destinataires lors des renvois d’objets ou des incohérences persistent.