L’Italie aujourd’hui : après l’attentat dans une église en France, l’Italie se tient prête

Après l’attentat de mardi en France qui a entraîné la mort d’un prêtre, l’Italie est sur ses gardes. Le pays est prêt à intervenir.

Paris, Nice, Munich, Bruxelles. L’Europe est depuis de nombreux mois la cible d’attaques terroristes. L’Italie n’a pas encore été touchée, mais le pays se prépare. L’attentat de mardi qui s’est déroulé dans une église à côté de Rouen et qui a conduit à l’assassinat d’un prêtre renforce encore la pression. Car frapper l’Eglise en son sein mène logiquement à s’inquiéter pour Rome, et plus généralement l’Italie. Il Corriere della Sera rappelle que "la revue Dabiq de l’Etat islamique a, à de nombreuses reprises, encouragé les soldats à frapper Rome, avec des photomontages montrant un drapeau noir sur la coupole de la basilique Saint-Pierre".

4 simulations d'attentat 

En conséquence, l’Italie commence à déployer ses forces spéciales : "pas seulement les 7.000 militaires impliqués dans la surveillance des points sensibles aux côtés des forces de l’ordre, mais aussi des composants des régiments d’assaut pouvant intervenir sur des terrains de guerre", explique Il Messaggero. Les parachutistes et la marine, ont déjà effectué quatre simulations d’attentat. Le pire scénario ? Une prise d’otage dans un endroit très touristique.

99 individus écartée du territoire

Mais avec un tel dispositif de surveillance, le ministre de l’Intérieur italien Angelino Alfano se veut rassurant : "Nous ne disons pas qu’il ne faut pas avoir peur, parce que le risque zéro n’existe pas. Mais les Italiens peuvent être surs que nous travaillons nuit et jour pour rendre le pays toujours plus sûr".

Les contrôles se sont d’ailleurs intensifiés et la surveillance des individus suspects est grandissante. Deux nouvelles demandes d’expulsion ont été demandées mardi ; des individus ayant eu des contacts avec des combattants étrangers.

En Italie, 99 individus radicalisés ont déjà été écartés du territoire, dont 7 prédicateurs ayant exprimé leur soutien à l’Etat islamique. Et la liste des personnes pouvant être amenées à quitter le territoire est encore longue.

Publié par Alban Mikoczy / Catégories : Non classé