L’Italie aujourd’hui : pour les JO, la quasi parité entre les athlètes

A dix jours du début des jeux olympiques de Rio, La Stampa fait le point sur la représentation des femmes parmi les athlètes. Jamais elles n'ont été aussi nombreuses dans la délégation italienne.

155 hommes, 142 femmes. Une égalité quasi parfaite pour l’Italie. Mais surtout, un nombre de femmes dans la délégation jamais atteint historiquement. Dans La Stampa, des athlètes italiennes s’expriment sur cette parité jamais vue dans leur pays. Et qui a de quoi bouleverser des mœurs difficiles à faire évoluer.

Valeria Straneo, championne italienne de cross et de marathon : "Il y a encore des endroits en Italie où cette horrible phrase est encore valable "les femmes à la maison". Moi j’ai la chance de pouvoir m’entraîner alors que mon mari reste avec mes enfants".

"La voix du maître"

Mais même pour les athlètes féminines, difficile d’admettre que le sport tend vers la parité. Elisa Di Francisca, escrimeuse italienne, avoue : "J’ai eu du mal à me faire à l’idée que le staff était totalement féminin. Aussi bien mon entraîneur que la préparatrice physique. J’avais l’habitude de "la voix du maître" mais je me suis habituée et cela a ensuite créé une belle osmose. Nous sommes des femmes qui travaillons pour un objectif commun".

Boxe féminine 

Au Brésil, dans la totalité des athlètes, "il n’y aura pas une majorité de femmes, mais le plus faible écart entre le nombre de femmes et d’hommes jamais connu pendant des jeux", explique le quotidien italien.

Une chose est sure, les sociétés ont évolué. Il y a encore un siècle, les athlètes féminines n’avaient pas le droit de participer aux jeux. Non pour un critère physique, mais sous prétexte qu’elles n’avaient tout simplement pas à prétendre à la gloire et à gagner une médaille. Aujourd’hui, la perception a changé.

Un des derniers remparts est tombé en 2012, lorsque la boxe féminine est entrée dans les sports présents aux JO. Ne reste que "les 50 kilomètres marche, encore réservés uniquement aux hommes", rappelle La Stampa, "mais il faudra aussi aller dans l’autre sens et autoriser les hommes à concourir en natation synchronisée, pour un parfait équilibre".

Publié par Alban Mikoczy / Catégories : Non classé