Renzi veut licencier les fonctionnaires

83% d'absentéisme le soir du jour de l'an. Au royaume des fanulloni; ceux qui ne font jamais rien sous entendez les fainéants; les policiers municipaux de Rome ont fait très fort.

83 agents sur 100 prévus d'astreinte ont envoyé un mot d'excuse à leur commissaire. Certificat médical ou autre.

Et dans la même veine, un conducteur de métro de la capitale sur cinq a fait de même.

Il n'en fallait pas plus pour que Matteo Renzi se saisisse de l'un de ses nombreux smartphones pour twitter dès le 2 janvier au matin sur son prochain projet de réforme : licencier les fonctionnaires indélicats.

Il faut dire que l'absentéisme est une plaie ici.

15% dans le public. 8% dans le privé contre 4% en France.

Au niveau des agents de l'état, il en coûterait 11 milliards d'euros par an.

Et jusqu'ici, même en flagrant délit de "foutage de gueule" les autorités sont désemparées.

D'où la très peu orthodoxe idée de réformer le statut des employés publics.

Si celle-ci arrive à son terme bien sûr ce qui n'est pas garanti.

Ce jeudi 12 février, les policiers municipaux de toute l'Italie ont déjà tiré un coup de semonce à l'égard du gouvernement en manifestant à Rome.